jeudi 5 mars 2009

Se sauver du naufrage français

"Le taux d’endettement de la France devrait s’approcher de 80 % du PIB à la fin de l’année 2010 a annoncé le premier ministre François Fillon. Le taux, actuellement de 66 % du PIB, augmenterait de sept points par an jusqu’en 2010, la dette dépasserait alors les 22 000 euros par Français.

«Personne aujourd’hui ne peut savoir quand on sortira de cette crise. Ce qu’on sait, c’est que toute l’année 2009 sera une année de crise.», a affirmé François Fillon. La ministre de l’économie, Christine Lagarde, avait évoqué la veille le chiffre de 1,5 %.«Ces chiffres sont moins mauvais que la plupart des pays européens et les Etats-Unis.», a souligné M. Fillon, jugeant que l’entrée plus tardive de la France en récession résultait de la politique du gouvernement.

Le cabinet du ministre du budget, Eric Woerth, avait indiqué lundi que le seul déficit de l’Etat devrait dépasser 100 milliards d’euros cette année, ce qui équivaut à plus de 5,2 % du PIB. A cela s’ajouteront les déficits de la Sécurité sociale et des collectivités territoriales, creusant encore le déficit public, qui devrait flirter avec 5,5 % du PIB, un chiffre comparable aux dernières prévisions de la Commission européenne (5,4 % du PIB)."

Le Figaro

Bien sûr c'est "la crise" qui créé les déficits, et elle seule. La France étant comme tout le monde sait largement excédentaire l'an dernier et n'ayant aucun problème de trésorerie. La France est aussi entrée en récession "bien après les autres", comme le nuage de Tchernobyl. La presse française participe bien sûr de ces mensonges d'état, les chiffres plus sérieux de 6% de déficit étant annoncé par des gens qui, eux, ne sont pas payés par l'état. A l'inverse de la presse française qui touche chaque année 1 milliard d'euros de l'état pour service rendus.

La dictature républicaine, en sortir, c'est s'en sortir.

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