samedi 9 mai 2009

Liste des maires marxistes et jacobin de Bretagne

Soutien la LCR (trotskystes-altermondialistes) pour les présidentielles 2007: 15 maires dont 12 en Cornouaille

Louis Rousseau, Locunolé (29)
Catherine Le Bras, Landeleau (29)
Yves Guillou, Saint Rivoal (29)
Laurent Mazurie, Saint Servais (29)
René Le Ru, Treglonou (29)
Michel Cadiou, Dineault (29)
Joël Piete, Loctudy (29)
Joël Le Roc'h, Locquirec (29)
Jean Bars, Lanildut (29)
Xavier Borel, Le Faou (29)
José Le Guélaff, Motreff (29)
Marcel Milin, Lanrivoare (29)


Michel Lissilour, Trebeurden (22)

Jean Marie Lucas, Le Chatelier (35)
Gilles de Bel Air, Noyal-Chatillon-sur-Seiche (35)

Parrainages Lutte Ouvrière (trotskystes orthodoxes): 10 soutiens, tous dans les Côtes d'Armor

Gérard Etiemble, Saint Donan (22)
Rémi Lorinquer, Carnoët (22)
Pierre Melguen, Tressignaux (22)
Michel Hinault, Yffiniac (22)
Gérard Quilin, Plounevez Moëdec (22)
Denis Charles, Tremeloir (22)
Annie Hourdin, Frehel (22)
Thérèse Perron, Loguivy-Plougras (22)
Jean Yves Unvoas, Trezeny (22)
Rolland Le Lostec, Saint Connec (22)

Parrainages Parti Communiste Français (post-Staliniens): 18 dont 11 dans les Côtes d'Armor

Marcel Le Panse, Plelauff (22)
Gérard Le Cam, sénateur (22)
Jean Derian, Ploufagran (22)
Noël Bernard, Begard (22)
Guy Perrot, SaintNicodème (22)
Jean Touarin, Tremel (22)
Pascal Vieilleville, Plounerin (22)
Gérard Lahellec, Conseiller régional (22)
Ange Herviou, Rostrenen (22)
Rémy Moulin, Ploufragan (22)
Loïc Le Noane, Le Foeil (22)

Gaëlle Abily, Conseillère régionale (29)
Marcel Coant, Scrignac (29)
Éric Le Bour, Conseiller régional (29)
Jean Claude Jolivet, Treguennec (29)

Gérard Perron, Hennebont (56)

Jean Louis Le Corre, Trignac (44)
Micheèle Picaud-Jego (44)

Parrainages Parti des Travailleurs (républicano-trotskystes): 7 dont 5 dans les Côtes d'Armor

Thierry Le Guevellou, Saint Adrien (22)
Gérard Le Vincent, Pont-Melvez (22)
Yves Allain, Saint Michel de Plelan (22)
Daniel Moisan, Plestan (22)
José Bertho, Tramain (22)

Jacques Le Goff, Treogat (29)

Yvonnick Racouet, Treal (56)

Parrainages pour José Bové (Marxistes - altermondialistes - écologistes): 8 dont 3 dans le Finistère et 3 dans les Côtes d'Armor

Jean Paul Auffray, Gomene (22)
Vincent Murnin, Tremargat (22)
Yolande Barbedette, Plesidy (22)

Ernest Greec, Plouneour Menez (29)
Jean Pierre Jeudy, Président Communauté de Communes du Poher (29)
Jean Luc Uguen, Cleder (29)

Jean Paul Le Duc, Saint Thuriau (56)

François Bertin, maire délégué de la commune associée de Brain-sur-Vilaine (35)

Conclusion

Les Côtes d'Armor donne des parrainages à toutes les listes marxistes, quelles qu'elles soient. On note cependant qu'elle soutient très fortement les marxistes à l'ancienne à savoir dans l'ordre: le PCF, Lutte Ouvrière, le Parti des Travailleurs. Elles sont en revanche imperméables à la LCR (NPA).

Le Finistère ne soutient que la LCR mais ce de façon massive et localisée sur la Cornouaille (Moitié Finistère Sud). On note un léger soutien à José Bové. Elle est imperméable aux marxistes orthodoxes.

Le Nord Finistère est imperméable aux listes marxistes ou gauchistes.

L'Ille et Vilaine est imperméable aux listes marxistes ou gauchistes.

Le Morbihan est imperméable aux listes marxistes ou gauchistes.

La Loire Atlantique est imperméable aux listes marxistes ou gauchistes.

Le Parti Communiste Français bénéficie d'un soutien important dans le 22 en raison de son implantation historique dans le département. En dehors il est inexistant sauf dans des villes historiques du parti comme Scrignac ou Hennebont.

Lutte Ouvrière n'existe que dans le 22 ou il bénéficie d'un soutien important qui ne peut s'expliquer que par la présence d'une cellule organisée et d'une sympathie de la part des élus puisqu'elle fait concurrence en termes de parrainages au PCF. L'influence de LO dans le 22 est comparable à celle de la LCR dans le Sud Finistère.

La LCR (NPA) n'existe que dans la moitié Sud du Finistère, ce qui s'explique par l'absence du PCF historiquement dans la région mais aussi de l'inexistence de Lutte Ouvrière. Cela s'explique aussi par la différence de style entre une LCR à la communication "décontractée", donc un gauchisme plus libertaire, constat que recoupe un parti socialiste fort et des partis marxistes ou gauchistes faibles. 

Le Parti des Travailleurs est seulement soutenu dans le 22 mais deux fois moins que LO. 

Globalement on dira donc que seul département des Côtes d'Armor est réellement politisé. Ce département est sous l'influence de mouvements politiques marxistes hiérarchisés, radicaux et orthodoxes qui laisse entrevoir un conservatisme militant et organisé certainement du à une génération âgée issue de la fonction publique élevée dans une certaine tradition, tradition visiblement peu reprise par la jeunesse puisque la LCR n'y existe pas. Il s'agit donc essentiellement de notables jacobins et marxistes assez âgés avec une vision assez autoritaire et passéiste.

La seule autre zone politisée est le Finistère Sud qui soutient exclusivement la LCR. Cela ne peut donc constituer le signe d'une politisation profonde, mais plutôt de l'identification à un parti précis et plus spécialement à Olivier Besancenot. On peut en déduire que cette identification laisse entrevoir une auto-perception infantile puisque c'est l'âge de Besancenot, son refus de l'autorité mais aussi une plus grande attention de la part de l'état qui caractérisent le personnage qui séduit surtout des étudiants ou des fonctionnaires syndicalistes libertaires. Le propre de la LCR est sa désorganisation chronique et son incapacité à recruter des cadres de la fonction publique. On en retire que ces soutiens sont assez jeunes, précaires ou assistés, avec une vision de maternage et d'angoisse.

vendredi 8 mai 2009

Conseil Culturel de Bretagne noyauté

"Le CCB rassemblant la très grande majorité des associations culturelles bretonnes, fondé sur la Déclaration universelle des droits de l'homme et tous les droits humains qui en découlent, et donc aussi sur les droits des migrants, des travailleurs étrangers et des réfugiés notamment, considère que l'identité bretonne tire sa légitimité de la solidarité entre les différents peuples et cultures dans le monde."

C'est ce que déclare le Conseil Culturel de Bretagne. Pour lui donc les droits de "l'autre", quelqu'il soit, équivalent ceux de l'autochtone. C'est le triomphe du relativisme, du "tout vaut tout". L'enseignement du turc ou de l'anglais vaut bien celui du breton en Bretagne. Il n'y a plus que des opprimés et d'abord ceux qui ne sont pas "nous". Et le CCB, dont l'objet est tout de même de défendre et promouvoir l'action culturelle bretonne, semble conforter cette capitulation. Summum de la haine de soi apprise par le maître, ultime stade du colonialisme, l'identité bretonne n'a de valeur que parce qu'elle se refuse à être primordiale chez elle, parce qu'elle s'abandonne à tout sauf à elle même. Ce libéralisme de la naïveté a désormais valeur d'oukase, d'éthique. S'abdiquer est vécu comme la plus haute vertu morale, être selon une antériorité un vice, voire une pornographie.

Le fait breton est désormais par ceux qui s'en revendiquent un accessoire parmi d'autres. Un accessoire d'une modernité dont les exigences sont ailleurs ou point n'est besoin d'être selon une transcendance collective pour vivre. C'est la triste conséquence de l'ère libéralo-progressiste ou le marché et le droit forment les deux jambes de la "civilisation" guérie du "nous". Dans ce nouvel ordre on tolère les reliquats du précédent, les vieilles formes et vieux atours, les vieux accents et les vieilles coutumes. Il s'agit de ne pas violenter l'autochtone que l'on doit acclimater au nouveau règne despotique du néant culturel, car la culture n'y est plus que périphérique à l'organisation sociale dont l'axe se forge dans la neutralité étatique et juridique ainsi que l'échange commercial. La culture dans les démocraties de marché sont devenues des loisirs. L'individualisme triomphe mais sans les hommes et sans les peuples: ils sont bannis, persécutés, rejetés. Il n'y a plus de "nous" dans le monde moderne libéral et progressiste, il n'y a plus que des "je". 

Le Conseil Culturel de Bretagne est peut être donc "culturel" dans le sens ou il anime à la marge une minorité encagée. La minorité bretonne y survit à coté de la minorité anglaise, la première avec un peu plus de poids en raison des vestiges du passé que par ailleurs le relativisme stato-juridique s'emploie à minimiser et dissiper. Ce conseil suit une pente équivoque qui aura des précédents. Car en admettant aussi aisément l'absolue minorisation du fait breton, son absolue relativité, le fait qu'il n'a le droit de survivre que parce que d'autres vivent avec force sans aucun doute sur cet impératif de vie, le CCB ratifie la mort réelle de la culture bretonne comme force d'action collective incontournable en Bretagne. C'est ainsi que le CCB annonce pour demain le Conseil Culturel Marocain de Bretagne, le Conseil Culturel Turc de Bretagne, le Conseil Culturel Français de Bretagne en attendant le Conseil Culturel Américain de Bretagne, tout cela à hauteur égale de traitement budgétaire, peut être conditionné par le poids des clientèles électorales reposant sur les rapports de force de la post-société traditionnelle, donc in fine sur la puissance économique et politicienne. 

Le Conseil par un tel aveu nous fait voir comment une autre culture, un autre fait de civilisation, la "culture française" ne sent pas l'obligation d'admettre un tel relativisme, comment il domine sans se poser de question, comment il envahit sans excuse. Le fait culturel français en effet n'a pas besoin de programme spécifique pour triompher. Il s'efface encore moins devant les autres. La France avance son exception culturelle qui domine tant en Bretagne à coté de celle en provenance d'Outre Atlantique, le silence des violentés est abyssal. Mais les Apaches martyrisés ont encore un peu de vigueur pour appeler à définitivement les aplatir, d'aider "l'autre", c'est à dire concrètement le colonisateur, à se faire respecter pour le cas ou il ignorerait d'imposer sa poigne conquérante.

Nous nous excusons chez nous de vivre et d'avoir la primeur d'être pour ce que nous sommes. Si cette phrase avait émané d'un tiers hostile à la Bretagne, on ne s'en serait pas offusqué, ou du moins pas exagérément. Mais c'est la voix de la culture bretonne, de l'organisation de la vie culturelle, qui s'exprime. Sans que personne ne s'étonne de ce que le suicide soit désormais l'horizon philosophique de nos supposés sauveteurs. C'est l'ère du "droit" selon la fameuse phrase "la liberté des uns commence ou s'arrête celle des autres". Et bientôt nous aurons d'autres défenseurs du droit comme celui du "Conseil Culturel des Non Bretons" qui demandera, en toute "légitimité", le droit de ne pas être mis en présence de tout ce qui peut être breton, par refus d'une insupportable exclusivité, au nom d'une obligatoire neutralité et du droit à la différence. Tout cela serait légal et tout cela serait en "Bretagne". 

Il aurait suffit de promulguer l'expropriation des bretons de leur terre et de leur passé. Cela aurait eu le mérite de la clarté. Mais une telle netteté aurait eu aussi pour effet le choc de l'objectif final. Mieux vaut alors, en attendant, ménager ces dernières tribus en les assurant des "considérations" et "marques d'attention" d'usage, guettant le moment ou enfin l'on pourra achevé ce vieux propriétaire gênant dont on lorgne la maison. Après tout le président de Région Le Drian ne satisfait il pas de l'arrivée chaque année de nouveaux venus qui viendront prendre part au partage des vêtements du mort comme jadis les légionnaires avec la tunique du Christ ?

La république comme bouée de sauvetage

jeudi 30 avril 2009

Brest la parisienne

Cuillandre, maire socialiste et franc maçon a fait voter non aux voeux pour la réunification de la Bretagne lors d'un conseil municipal de la ville de Brest.

Cuillandre fait partie du réseau jacobin emmené par Maille, Poignant, Auxiette, Batteux, Ayrault dont l'objectif est la destruction des spécificités ethniques de la Bretagne.

Le Nationalisme français se radicalise

mardi 28 avril 2009

Communication de Corsica Libera

Suite aux interpellations de militants de Corsica Libera d'hier, de nouveaux rassemblements sont organisés devant les commissariats d'Aiacciu, de Portivechju et de Bastia, ce soir (mardi) 19h.

Meeting di Corsica Libera è Serata per i Patriotti, Samedi 2 mai 2009 à Migliacciaru : http://www.facebook.com/event.php?eid=77035167333

Adhérez à la page de Corsica Libera et restez informé de l'actualité du mouvement : http://www.facebook.com/pages/Corsica-Libera/76331813951?ref=nf

mercredi 22 avril 2009

La haine républicaine

La coupe de France sera bretonne

http://www.letelegramme.com/sports/football/coupe-de-france-guingamp-rejoint-rennes-en-finale-22-04-2009-346899.php

But


Netra na den ne vir ouzimp kerzout war-du ar pal”

“Rien ni personne ne nous empêcheront de marcher vers le but”

R.Y CRESTON.

Attentat contre l'administration coloniale

21/04/2009 – 17h00
REZÉ (NOVOpress) – Un attentat a été commis en plein jour il y deux semaines contre la sous-direction de l’accès à la nationalité française (SDANF) de Rezé (Loire-Atlantique), sans qu’aucune information ne filtre dans la presse régionale ou nationale, révèle l’hebdomadaire Minute à paraître mercredi.

Le mardi 7 avril, vers 15 h 45, heure à laquelle les bureaux sont occupés, un individu a tiré au moins quatre coups de feu en direction des bâtiments situés au 93 bis, rue de la Commune de 1871, qui abritent la sous-direction des naturalisations, laquelle dépend du ministère d’Eric Besson, celui de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire. « Une véritable tentative de meurtres, au pluriel » pour Minute qui écrit : « Les coups de feu ont été tirés avec une grande précision : les balles sont passées au travers des vitres, allant se loger dans les bureaux où travaillait le personnel. L’une a transpercé une vitre du quatrième étage (…), au moins trois autres ont traversé celles du troisième étage, qui sont depuis masquées par des stores ». Dans les jours précédant l’attentat il y avait eu des lettres de menaces, révèle en outre l’hebdomadaire.

samedi 18 avril 2009

La reddition du génral Ramcke à Lesneven

Images inédites: la bataille de Brest

Images issues des archives de l'armée américaine et mises en ligne par un citoyen américain, ces extraits permettent aux bretons d'avoir un aperçu de ce qu'a été la bataille de Bretagne qui a laissé plusieurs villes dévastées et dont l'architecture actuelle (laide et froide) est une conséquence.








jeudi 16 avril 2009

Rivalités autour de Redon

Le Parti Breton par la voix d'Émile Granville s'en est pris à Adsav Parti du Peuple Breton dans le contexte des cantonales partielles de Redon. Monsieur Granville est adjoint au maire dans cette ville et a fait connaître son intention de se présenter suite à la déclaration de candidature de Laurent Jutel pour cette élection. Avec des résultats médiocres, moins de 2%, Émile Granville n'avait pas réussi aux avant dernières cantonales à mobiliser sur son nom.

Les reproches de monsieur Granville ont surtout trait aux thèmes de campagne d'Adsav notamment autour de l'immigration. Il a fustigé la xénophobie de ce dernier.

Étonnament monsieur Granville est habituellement silencieux sur les partis auxquels il s'oppose électoralement. Cette attaque virulente est d'autant plus mal venue qu'il s'agit d'un parti nationaliste dont par ailleurs on pense ce que l'on veut et que la fragilité de l'emsav se passerait bien de ce genre d'anathèmes.

Les urnes trancheront plus efficacement que le reste. Une division fort maladroite faisant le jeu des jacobins.


lundi 13 avril 2009

True IRA menace les colons britanniques


L'IRA véritable ("Real IRA"), groupuscule nationaliste opposé au processus de paix en Irlande du Nord et qui a revendiqué le meurtre début mars de deux soldats britanniques près de Belfast, menace dans un entretien donné à l'hebdomadaire Sunday Tribune de frapper la Grande-Bretagne. Le mouvement clandestin revendique par ailleurs l'assassinat en 2006 de Denis Donaldson, un ancien haut responsable du Sinn Féin ("Nous seuls"), principal parti nationaliste, accusé de travailler pour les renseignements britanniques.

"Les jours d'une campagne impliquant quotidiennement ou presque des opérations militaires sont terminés... Mais cela ne veut pas dire que notre position ne changera pas. Elle pourrait même évoluer rapidement en fonction des circonstances", a déclaré un représentant de L'IRA véritable au Sunday Tribune.

"AUCUN TRAÎTRE N'ÉCHAPPERA À LA JUSTICE"

Interrogé sur la possibilité de frapper en Grande-Bretagne, soit en dehors de l'Irlande du Nord, le porte-parole répond : "Quand cela sera opportun." S'il exclut un retour aux campagnes de violence systématique, il affirme que son mouvement veut désormais "s'engager dans l'utilisation tactique de la lutte armée".

Le représentant menace en particulier le vice-premier ministre catholique, Martin McGuinness, ancien responsable de l'IRA, qui a accepté de partager le gouvernement local avec le premier ministre protestant, Peter Robinson. "Rappelons à notre ancien camarade l'exemple de Denis Donaldson. C'était un traître", a ajouté le porte-parole en référence à l'ancien cadre du Sinn Féin devenu espion pour les autorités britanniques et assassiné en 2006. "Aucun traître n'échappera à la justice... Le mouvement républicain a la mémoire longue", menace-t-il.

Enfin, le porte-parole de L'IRA véritable lance "un ultime avertissement" aux catholiques qui s'enrôlent dans la police multiconfessionnelle nord-irlandaise, mise en place dans le cadre des accords de paix signés en 1998 : ou ils stoppent leur collaboration avec les autorités, ou ils seront "exécutés".

Le Monde

mardi 7 avril 2009

Les bretons, numéro 2 mondial pour le QI

Le professeur Richard Lynn de Cambridge a avec son collègue Tatu Vanhanen père de l'actuel premier ministre finlandais, produit une thèse en 2002 intitulée "Le QI et la richesse des nations". Elle concluait qu'un lien pouvait exister entre le niveau de QI moyen et la richesse ou la capacité à produire des richesses par nations.

Selon cette étude les 3 premières nations sont Hong Kong, la Corée du Sud et le Japon (107-106-105) venait ensuite Taïwan et Singapour. La première nation européenne est l'Autriche à la sixième place.

La France est 21 ème aux cotés des USA.

Dans ce classement, les nations africaines sont toutes dernières.

Ajoutons que les tests de QI en France donnent 106,6 à la Bretagne en moyenne, ce qui en fait la première région de France (à mettre en rapport avec les résultats scolaires). 

Ainsi si la Bretagne était une nation indépendante, elle serait 2ème au niveau mondial, à 0,4 derrière Hong Kong.

dimanche 5 avril 2009

Manifestation en Corse: les raisons des émeutes

Après avoir blesser un enfant de 14 ans au visage par des tirs tendus de grenades lacrymogènes (voir vidéo, source U Ribombu), Corsica Libera a appelé à manifester dans le centre de Bastia ou 3000 nationalistes se sont rassemblés. 




Les nationalistes corses ayant été pris à partie par les forces d'occupation républicaines se sont défendu, faisant reculer les milices coloniales.




samedi 4 avril 2009

France: seule monarchie communiste de la planète

Le magazine Forbes Asia vient de publier le classement des pays par ordre de pression fiscale. La France est classée pays le plus taxé du monde (35% pour les entreprises, 52% sur les salaires). 

Un chiffre qui met hors jeu la rengaine sortie inlassablement par toutes les corporations de l'étatisme-archaïsme français sur la politique "ultra-libérale" dont souffrirait la France... En vérité c'est du poids de la fonction publique (6 millions de fonctionnaires) qui contraint à une telle politique de pillage de la société civile, sans parler du centralisme jacobin ruineux et de la gabegie dans des projets n'ayant pour vocation que de flatter la grandeur moisie de la France.

Il est vrai que pour maintenir un système qui cumule monarchisme présidentiel et stato-nationalisme de type soviéto-dirigiste, la seule solution est l'imposition généralisée des classes productives.

La caste dirigeante depuis l'éclatement de la crise n'a de cesse de pointer du doigt la gravité de la crise en Angleterre, tandis qu'en France "tout va mieux". C'est oublié que si le chomâge augmente en Angleterre, c'est un fait récent et dont les proportions sont inférieures à celles de la France qui elle cumule un chomâge à 8-9% depuis très longtemps. Et le cas de l'Angleterre très tourné vers la finance (15% du PIB) est particulier, on pourrait regarder d'autres pays nordiques ou souplesse et protection sociale vont de paire comme au Danemark, sans que l'on y connaisse les masses de fonctionnaires surprotégés aux dépends des populations laborieuses.

Mais tout est bon pour justifier la politique de destruction des classes productives au profit des élites étatistes et de leurs obligés de la fonction publique. Les syndicats s'y emploient avec ardeur, essayant de faire passer leurs misérables petits intérêts de corporation du moment pour une campagne favorables aux ouvriers, petits patrons, artisans et commerçants alors que la condition même du maintien de leurs privilèges reposent sur la taxation exponentielle dont sont victimes ces mêmes gens qui, il est vrai, ne sont ni représentés par le MEDEF (dont les cadres sortent des grandes écoles technocratiques, véritables relations incestueuses avec l'état français) ni par les syndicats qui sont réservés de facto à la fonction publique et encore moins les politicards gâteux.

Cela ne va pas sans conséquence: la surimposition appelle la surimposition. A mesure que le temps avance, la taxation paralysante ruine petit à petit les classes productives. La seule réponse à cette baisse tendancielle des revenus de l'impôt est l'augmentation de ceux-ci. Et c'est ce à quoi nous assistons. L'empire romain en est mort !

En vérité la "défense du service public" est surtout la "défense du sévice public". Mais les médias d'état, le grand patronat couchant avec l'énarchie, les syndicats, les corporations de fonctionnaires et les élus-fonctionnaires n'ont aucun intérêt à changer l'état des choses, bien au contraire.

Pour la Bretagne, la seule solution est la maîtrise de sa politique fiscale au plus vite. La démarche du breton Visan Ar Floc'h qui, sur la base du droit international démontrant selon la thèse de Louis Mélennec la non validité du traité de 1532, refuse de payer ses impôts à un état français aussi irresponsable que coûteux et irréformable est la bonne. Cette grêve de l'impôt est la solution d'avenir. Nos élus politiques, UDB en tête, ne faisant strictement rien pour obtenir une telle évolution: car on obtient rien en souriant mais en exigeant et en luttant ! Que l'autonomie financière soit un des axes majeur de tout parti breton digne de ce nom !

L'autonomie financière de la Bretagne n'est plus une lubie d'esthètes: c'est une urgence absolue si nous voulons éviter que la destruction d'entreprises et d'emplois se poursuive pour que le Moloch jacobin, le monstre étatique français, ne puisse d'avantage cannibaliser le peuple breton.

L'alliance contre-nature des nostalgiques de 1793 et de 1917 avec le vieux réflexe monarchique français a produit une clique pléthorique de prédateurs surprotégés se justifiant maladroitement par des tirades bolcheviques bien qu'ils vivent tels des nababs patronaux. Ces individus vont droit dans le mur. A nous de savoir si nous voulons sombrer avec le Titanic France ou nous en sortir sur le navire de secours Breizh.


http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h2x9sgwAUXZPQRpRtRMgLahUbxwQ

Plutôt crever que d'être français !

mercredi 1 avril 2009

Les journalistes togolais ne veulent pas de Kofi !



Contrairement à la presse française en Bretagne qui s'extasie des allégeances variables et opportunistes de Kofi Yamgnane , la presse africaine se veut particulièrement ironique sur la nouvelle vocation togolaise de l'intéressé. Ce dernier élu "breton de l'année" par Armor Magazine a ainsi tout à la fois été breton, français et togolais. Mais toujours en fonction des opportunités électives et par ordre de grandeur. Dernier rebond, le maire de St Coulitz affirme vouloir se débarrasser de sa nationalité française, ce dont on ne l'accablera pas, maintenant que ses mandats sont clos. Une franchise comme cela se salue, avouons le.

Nous permettons cependant un regard ironique sur les naïfs de Bretagne qui, par démagogie, misérabilisme et mièvrerie, vantaien le "breton d'origine africaine" donnant au mot "celte" une définition insoupçonnée... A moins que des tribus gaéliques ou brittoniques se soient égarées sur les côtes du Togo, mais cela l'histoire ne le dit pas...

"Il ressort de cette ironie que les transfuges s’en retournent finalement à leur origine à l’apogée du revers de leur fuite, mais alors se pose la question du rôle que l’on devrait donner à l’enfant qui une fois la maison en feu la quitte pour celle du voisin et souhaite retrouver sa chambre une fois déçu de l’hospitalité du voisin… 

Quand bien même l’Afrique ferait preuve de bassesses dans sa saisie du quotidien, exposerait des turpitudes, vicissitudes sociales, politiques, économiques etc... ; Qu'un enfant sera toujours le fils de sa mère même si fou ; Que la fraternité se doit de gouverner les esprits ; Que l’on ne saurait denier capacité et talent aux frères compétents ; il n’en reste pas moins que l’indignité, la bassesse ultime, la trahison de la jeunesse et acteurs locaux , se concrétiserait par la reconnaissance d’une action publique, politique de haut niveau à ce dernier. 

De plus l’Afrique, le Togo, en l’espèce regorge de fils purs, dignes et forts de capacités, talents et compétences pour se voir supposé remis entre les mains de ceux qui hier, sous prétexte de quête d’avenir meilleur lointain, l’on indignement Abhorré, Sali, Trahi, Minimisé. 

La responsabilité n’étant pas intransigeance, elle comporte néanmoins des choix qui nous marquent, enferment et la versatilité de ceux-ci, ne sont guère un gage de stabilité intellectuelle. 

Monsieur Koffi Yamgnane, fils d'antan du Togo devrait se cantonner à porter des conseils aux administrateurs de son pays dit d’origine, si sa conscience envers ce pays le dérange, à moins qu’il soit de nouveau instrumentalisé, cette fois-ci pour déstabiliser une des terres de repos de ses ancêtres. "

Srce: visionafricaine.com

Mardi 31 Mars 2009 - 18:31
joseph tapa"

Voilà une analyse que les docteurs de la pensée unique n'oseront pas dans le très inquisiteur espace médiatique français...

Ca c'est la classe


Les Bretons peuvent en prendre de la graine...

Victoire du peuple basque

"Le 26 mars dernier, le Tribunal de Bayonne a décidé de relaxer l'Euskal Herriko Laborantza Ganbara (Chambre d'Agriculture du Pays-Basque) dans le procès engagé contre elle par le Préfet des Pyrénées Atlantiques."

Source Régions et Peuples Solidaires (Extrême gauche européenne)

Rappelons que l'état français tente systématiquement d'empêcher toute initiative visant à rendre autonome les peuples de l'hexagone.

mardi 31 mars 2009

La république jacobine génocidaire



"Deux fosses renfermant les restes de victimes d’une tuerie survenue pendant les guerres de Vendée en 1793 ont été découvertes par les archéologues dans la ville du Mans, indique aujourd’hui un communiqué de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives).

La première des deux fosses dégagées dans le secteur appelé Quinconce des Jacobins dans la ville du Mans contenait neuf ou dix individus, certains cadavres portant encore boutons de chemise et de culottes, boucle de bottes ou de guêtres, canif ou chapelet. La seconde fosse, condamnée par une épaisse couche de chaux vive, contenait une vingtaine de corps.

Hormis un enfant et deux adolescents, les sujets inhumés étaient tous des adultes, dont de nombreuses femmes. Les restes portaient les “stigmates osseux d’un véritable acharnement”, à l’arme blanche, fractures de fémurs et de radius, mandibule tranchée, maxillaire coupé, omoplate percée. Un seul impact d’arme à feu a été décelé.

Les restes sont ceux de victimes d’une tuerie survenue les 12 et 13 décembre 1793, pendant la première guerre de Vendée."

Le Figaro

dimanche 29 mars 2009

Contradictions Identitaires

"Nous sommes en effet bien loin de cela. Le combat que nous menons est un combat breton, et européen , car nous savons bien évidemment que l'entité « France », ne signifie absolument plus rien aujourd'hui. Il existe des bretons, des basques, des normands, des corses, des flamands, des parisiens, mais le mot français, lui, n'a plus aucun sens , tant ce qualificatif est aujourd'hui attribué à tout et surtout à n'importe qui."

Cette citation du jeune chef de "Jeune Bretagne" est intéressante. Cependant elle s'oppose à ce que dit Fabrice Robert, président du Bloc Identitaire dont fait partie le "Bloc Breton" dont l'une des composantes est Jeune bretagne.

"Une identité s'articulant autour de 3 niveaux: une identité charnelle, c'est la région. Une identité historique, c'est la France. Et enfin une identité civilisationnelle, c'est l'Europe."

Fabrice Robert, Bordeaux, 7 mars 2009


Il y a là manifestement une divergence d'opinion. Et nous aurons tendance à accréditer d'avantage le président du Bloc Identitaire plutôt que le responsable d'une antenne régionale en charge de la jeunesse.

Cela nous permet d'analyser le discours identitaire et d'en voir la profondeur doctrinale.

Tout d'abord on parle d'une "identité charnelle" qui serait la "région". Il y a déjà là une incohérence pour ne pas dire un paradoxe. Le terme de région n'a qu'une dimension géographique: c'est un sous ensemble d'un tout plus vaste en termes d'espace. C'est un terme privilégié de l'école géographique française, universaliste et républicaine, afin de ne pas mettre en valeur les minorités nationales de l'hexagone. Un sous ensemble spatial en effet n'a pas par définition de caractéristique ethnique. La "région Centre" est une région au même titre que la Bretagne. D'un coté nous avons un peuple, avec une histoire nationale et une appartenance  à la civilisation celtique et chrétienne, de l'autre une donnée administrative récente. 

Le terme "région" n'a donc par nature aucune dimension "charnelle". C'est simplement le moyen de ne pas poser la question qui fâche les esprit français anti-ethniques, la question des peuples et minorités nationales. C'est en effet un débat qui créerait de nombreuses frictions et force est de constater que malgré les serments "d'enracinement" du mouvement identitaire, on n'ose pas écorner trop directement le mythe national de Lavisse d'une "Nation" Française homogène dans le temps et l'espace. Y chercher de trop près ce serait avouer qu'il n'y a pas de peuple français et encore moins de "nation français" dans la dimension ethnique de ce terme. Il y a un peuple allemand, il n'y a pas de nation française. Il y a un état français, ce qui est très différent.

Nous voyons donc que le régionalisme identitaire conforte logiquement le mythe d'une "nation française" qui serait en paix avec ses parties constitutives alors même que l'histoire de la "nation française" (1789, Valmy) entame celle de la lutte contre les ensembles ethniques et organiques du royaume de France.

Sur le second concept de France comme "échelon historique" de l'identité, il est aussi sot que le premier. Cela reviendrait à dire qu'en dehors de la "France" il n'y a rien d'historique. Hors ce qui justifie l'idée même d'Europe, c'est précisément qu'au delà de l'histoire des états nationaux issus du 19ème siècle, il existe entre les européens une réalité historique commune. L'Europe est donc un échelon historique aussi pertinent que celui du village, pour la bonne et simple raison que l'histoire est celle d'un tout mais que l'intérêt peut varier en fonction de la focale que l'on utilise. Ce qui justifie l'idée européenne c'est bien plutôt la parenté raciale, linguistique, spirituelle des peuples dits européens et dont l'action dans le temps donne une dimension historique relativement homogène en termes artistiques, religieux, politiques, etc.

Evoquer le sentiment européen ne coûte pas tellement cher aux Identitaires puisque de toutes façons les "identitaires" ne se donnent mandat qu'en France. On verra derrière cet "européisme" un sentiment romantique de sympathie pour les luttes réellement nationales, ethniques, des peuples européens, qui de Hongrie, qui de Croatie, pour mieux combler le cruel vide ethnique français. Et il y a là un aveu: ne pas admettre l'ethnisme en France au profit du "régionalisme", qui ne veut rien dire, tout en cherchant un supplément d'âme en "Europe" sans en admettre les conséquences logiques en France relève de l'inconséquence, voire de l'imposture.

L'idée française est impériale en soi. L'idée européenne également. A cette différence que l'idée française est universaliste et a intégré ces notions au plus profond de son esprit au point d'éradiquer la France organique qui préexistait, la France des langues nationales (breton, corse, occitan, germanique d'Alsace, flamand, etc.). Son colonialisme y a puisé sa justification. Son immigration également. C'est le "vivre-ensemble" républicain qui n'est que l'envers du "devoir de civiliser les peuples inférieurs".

Si l'on se revendique de "l'archéo-futurisme", on ne peut se contenter d'une simple volonté contre-révolutionnaire et réactionnaire représentée par le monarchisme français qui d'ailleurs a clairement fait le choix du formalisme au détriment la contre-révolution. La France des provinces n'existera plus en l'état car ces provinces ont été détruites. On peut certes militer pour la rebâtir, mais même en y parvenant elle ne sera jamais plus à l'image de ce qu'elle fût. C'est donc que des bases ethno-culturelles il faut bâtir une idée nouvelle et non pas lutter désespérement pour le retour impossible du passé.

Tout le monde admettra donc que rien ne sera plus comme avant et que "révolution française" et "France" se confonde désormais intimement et que tout français conscient et volontariste ne voudra jamais rompre avec cette synthèse acquise de haute lutte. Il n'y a donc dans cette position visant à marier la carpe (révolution française universaliste) et le lapin (Europe) aucune espèce de voie de salut si l'on est réellement opposé à l'universalisme.

Il faut donc appeler un chat un chat et ne pas essayer de concilier l'inconciliable, c'est à dire universalisme révolutionnaire et propositions ethniques.

La France a une vocation impériale. L'Europe aussi. Mais il ne peut y avoir deux empires pour un même sol. Les souverainistes, de gauche et de droite, l'ont bien compris et démontrent une réelle cohérence idéologique. Pour l'ethniste, qui est particulariste et donc admet comme essentielles les notions de parenté culturelle et spirituelle, la France universaliste ne peut jouer comme idée aucun espèce de rôle dans la construction européenne. La France est irrémédiablement consubstantiellement universaliste et intégrationniste. Il en va de la survie même de sa vérité. L'Europe lui fait de l'ombre comme transcendance politique pour les peuples du continent. Car l'Europe par définition est un particularisme mondial comme la  Bretagne est un particularisme hexagonal. Il est donc logique que pour faire l'Europe les particularismes s'accordent et convergent vers elle au détriment des états nations artificiels.

Les identitaires ne sont pour l'heure pas prêt à oser cette audace intellectuelle. Il préfère jouer avec des concepts construits par le jacobinisme. C'est en soi contre-révolutionnaire et conservateur. Inventer ses propres catégories politiques, c'est cela être révolutionnaire ou "évolutionnaire". 

vendredi 27 mars 2009

Paris à trois heures de Kemper: Le Drian vend le pays aux bourgeois parisiens

C'est désormais le motif d'autosatisfaction privilégié de la majorité régionale au pouvoir qui a largement déçu par ailleurs sur certains sujets comme la langue bretonne et la réunification: il s'agit bien sûr de la ligne TGV Paris-Kemper qui mettrait ces deux villes à moins de trois heures l'une de l'autre.

Que la nationale du Kreiz Breizh censée désenclaver Karaez ne soit toujours pas terminée après 40 années (ce qui fait plus donc que les pyramides d'Egypte) ne semble pas travailler outre mesure la majorité socialiste française. La priorité entend-on c'est de renforcer a logique pyramidale de l'organisation du territoire en ajoutant un tentacule à la pieuvre parisienne.

La réalité est pourtant dramatique: les côtes sont déjà largement prises d'assaut par les fortunes bourgeoises de Paris. Mais cela ne concernait encore que des retraités ou des vacanciers amateurs de plaisance, quoique dans de grandes proportions. Les conséquences sur l'expropriation de facto des bretons de leurs terres sont déjà dramatiques.

Mais en plaçant comme alpha et omega de la logique de développement du territoire breton le raccrochage coûte que coûte du pays à une capitale sclérosée, la majorité a résolument fait le choix de l'archaïsme. Un modèle qu'une caste cooptée maintient quel qu'en soit le prix.

Quiconque se ballade en Europe et par exemple au Pays de Galles sera frappé par comparaison de l'excellent service de bus qui dessert les villes et campagnes. En Bretagne rien de ce genre. Pire, aller de Quimper à Paimpol prend près de 2 heures et demi, 1 heure et demi pour Morlaix et encore en voiture.

La majorité régionale a précisément oublié qu'elle est régionale et non hexagonale. Elle n'est pas mandatée pour servir d'auxiliaire à la grandeur parisienne et à ses plaisirs plaisanciers, mais pour assurer un redressement breton dans la mesure du possible. La Bretagne ainsi sous la houlette de Jean Yves Le Drian va financier un projet qu'elle ne devrait normalement pas financer et dans des volumes tout bonnement hallucinants. Bref on joue les laquais d'un pouvoir central enfermé dans son centralisme et ce volontairement, voire avec une satisfaction consommée de masochiste monomaniaque.

Plutôt que d'investir des milliards d'euros pour faire fuir plus vite nos jeunes diplômés et faire venir encore plus rapidement les bourgeois parisiens qui s'empareront des côtes au détriment des bretons, nos harkis du PSF, de l'UDB et des Verts auraient plus certainement dû songer à réduire la fracture qui existe en Bretagne Nord et Bretagne Sud et entre campagnes et villes.

Voilà qui est trop demandé à nos vieux notables blanchis sous le harnais et nourris au bon grains des prébendes républicaines. Pourquoi faire du neuf quand on peut faire du vieux ? Pourquoi oser quand on peut se ruiner pour plaire au maître ?

Cette majorité, décidément, ne brille guère par son sens de l'innovation. Elle émane, avouons le, d'un parti, le Parti Socialiste Français, qui démontre sur le dossier de la réunification par la voix de Poignant, Maille, Cuillandre, Batteux, Auxiette, Ayrault et consorts une impermabilité au changement par intérêt de caste et idéologique. On est en plein 1793. On reste dans l'incantation parisienne, aidé en cela par des médias onctueusement conformistes et serviles. Il suffit de voir comme un Coudurier essaie avec ses petits moyens de jouer le grands monsieur de la presse "Nationâleuh" et parisienne. En abordant jamais les problèmes bretons dans leur particularité, en les cachant, on se contente de paraître pour les ploucs édifiés en docte savant des "choses d'en haut". Mais Coudurier ne sait rien. Sauf qu'il est là pour servir le pouvoir en place. Tout va bien pour nos vieilles badernes, la république est bonne fille.

Osons dire qu'il nous faut du neuf. Osons dire que les médecines concoctées par un PSF en bout de course, au logiciel archi-usé, ne fonctionnent pas. Sur la réunification, Le Drian est d'un mutisme confondant: Paris a tranché, on acquiesce tout en faisant les idiots avec les bretons engagés sur ce dossier: les élections approchent et l'on entourloupera peut être encore la masse.

Il est temps qu'en Bretagne un pouvoir politique civil s'empare des dossiers pour le seul intérêt breton et non pour quelques ligues de vertus, groupes de copains et autres français parachutés sans parler de la gérontocratie que sont les bunkers des chambres d'élus.

De l'air ! Du neuf ! Les réactionnaires dehors !