dimanche 10 août 2008

Mona Bras, le Tibet, les nazis et l'UDB


Harrer, grand ami du Dalaï Lama et membre de la SS, ici à gauche auprès d'Hitler


A l'attention de Mona Bras,


Madame,


Je prends connaissance de votre communiqué suite aux Jeux Olympiques de Pékin.

La première chose qui m'a frappé c'est l'empressement avec lequel, en idiots utiles du système que sont les gauchistes depuis 40 ans, vous vous faites la caisse de résonance locale des poncifs éculés utilisés par le département d'état américain aux fins de déstabiliser la Chine. Se faisant vous vous faites, malgré vous je veux le croire, l'auxiliaire aussi inutile que ridicule des assassins d'Irak et d'Afghanistan qui dans leur soif de domination mondiale entendent créer des conflits aux frontières ou dans l'espace des concurrents sérieux à l'impérialisme US. Ces tensions que l'on retrouve au Liban, au Vénézuela, en Chine, en Russie, en Ukraine, et au coeur même de nos sociétés par les diverses actions de subversion.

Sur la question tibétaine, il me paraît utile de vous rappeler quelques éléments nécessaires à votre déniaisement:

Que le Dalaï Lama ait été reçu par Georges Bush et médaillé par lui ne semble en effet guère vous interpeller. Que l'organisme financé par le Pentagone, "Endowment for Democracy", le soutienne avec l'appui de Richard Gere, vous échappe tout autant. Que l'association atlanto-sioniste Reporters sans Frontières dirigée par Ménard soit également financée par le gouvernement américain tout à fait officiellement ne vous émeut pas plus bien qu'elle soit en France le fer de lance de l'agitation anti-chinoise.

Que vous importe chère madame, puisque ce sont vos hormones féminines qui parlent et vos élans maternels pour le dernier souffreteux dont la face déconfite est parue dans la presse du système. C'est par l'émotionnel que le fascisme libéral dresse désormais les foules. Car vous n'êtes pas sans savoir que la psychologie a depuis longtemps rencontrer la propagande chez les professionnels de la communication, synthèse qu'ont su réaliser les techniciens de "l'information" pour percer l'âme humaine et ses travers afin mieux l'instrumenter. Vous chantez donc cette ce couplet compassionnel au beau milieu d'un champ de bataille géopolitique ou les émotions n'ont rien à faire si ce n'est mener par le bout du nez les populations occidentales avachies et leur faire gober la campagne mondiale de "démocratisation" US qui s'opèrent à coup de bombardements, d'invasion, de vente de drogue comme en Afghanistan avec l'explosion de la culture de l'opium grâce aux bons soins de la CIA. Séquelle de la féminisation de la société ou tout se réduit à la psychologisation de la réalité et à l'émotionnel de revue féminine au détriment de la raison ou il est vrai l'homme est bien plus productif. Son effacement actuel entraîne donc la montée des crises d'ovaires et de chaudes larmes. Ces artifices humanitaires, véritable campagne d'intoxication, font bêler mille millions d'ahuris qui ne voient pas ou on les mènent, encadrés par des kapos tout aussi édifiés.

Vous pointez du doigt le capitalisme chinois, le même qui prospère grâce aux commandes américaines de biens de consommation ainsi que de celles de l'Europe. Ce capitalisme chinois coupable à vos yeux mais qui n'existe que grâce à la consommation des européens que vous vous gardez bien de critiquer, consommateur dont vous êtes aussi une part. Votre réserve d'ailleurs sur cette amnésie n'est pas si sotte car au sein de votre entourage, vos envolées lyriques n'auraient que peu d'effets sur des neveux, beau frères, cousins, voisins, amis qui sont fort heureux de leurs télévisions, chemises, fer à repasser à moindre coût produites en Chine. Je sais que vous ne seriez guère inquiètent de savoir si les chemises chinoises ne parvenaient plus jusqu'en Bretagne étant donné que l'on vous sait un goût prononcé pour la tenue d'Adam ou d'Eve. On trouvera tout au plus des faux culs dont le jean, lui aussi, a été réalisé par la combinaison capitalistique sino-occidentale, beuglant leur indignation face à ces "jeux de la honte" dont ils sont les précieux détracteurs, créateurs de mousse médiatique. Car les mêmes qui incendient les chinois ont déjà allègrement badigeonné les stades d'encart publicitaires, de Mac Donald's à Coca Cola. Plutôt donc que d'accuser une nation qui agit favorablement aux intérêts de son peuple dans la mesure de ses moyens et de son adaptation récente à l'économie de marché, que n'allez vous pas accabler ceux qui grâce à leur pouvoir d'achat collaborent activement à la prospérité de cet "autoritarisme" qui vous inquiète ainsi qu'à vous même qui contribuez à assurer le développement de la dite "dictature", avec l'achat des composants de votre téléphone portable ou de votre PC ?

Que la Chine ne soit pas un paradis de liberté comme la France c'est un fait, mais il est également une réalité que les gens sérieux et non les petits propagandistes à deux sous en mal de visibilité, admettent sans mal: ce sont les efforts énormes accomplis par ce pays pour évoluer vers un système plus libéral, mais selon le génie chinois, qui n'est pas celui des curés de gauche baba-cool ou des libéraux néo-conservateurs bushistes que l'on trouve en Occident. Votre arrogance de blanche sûre de sa supériorité morale est le stade final de l'impérialisme que vous prétendez combattre mais dont vous êtes la plus minuscule et éclatante production. L'agenda asiatique n'est pas, je vous l'apprends, calqué sur les rythmes électoraux français qui ont toujours besoin de carburants pour édifier les foules et se donner quelque contenance publicitaire. L'incroyable arrogance occidentale, se permettant de donner mille leçons tout en s'abstenant de pratiquer une sérieuse autocritique, est le plus sur moyen de discréditer vos théories libertaires, dont se foutent par ailleurs royalement les 5 milliards et demi de non blancs hindous, bouddhistes, musulmans, shintoïstes, confucianistes, etc. de cette planète. Les chinois n'en ont, je vous le certifie sur l'honneur, rien à carrer de votre présence ou non à ces JO. Votre barratin progressiste en effet ne fait guère recette dans ces pays de culture et de haute civilisation qui contraste avec le chaos absolu qu'est l'occident bobo-libéral, libéral libertaire ou libéral sécuritaire. On se demande même comment des gueux dirigés par des abrutis comme Bernard Henri Lévy et compagnie ont ne serait -ce que l'impudence de se croire assez propre pour parler à la grande nation chinoise, indienne ou islamique.

Considérant qu'il y a quarante ans vos amis marxistes maoïstes engendraient près de 60 millions de morts, on ne pourra qu'admettre la fin du totalitarisme communiste dont ont su se débarrasser les dirigeants chinois au pouvoir aujourd'hui. Comparez ce pays à ce qu'il était récemment fera dire qu'il a accompli un pas de géant. Mais les "politRicards" francaouis Sont toujours à la recherche d'une cartouche humanitaire et médiatique pour faire éclater l'image de leurs bobines bancales sur les écrans, dont vous êtes avec vos petits moyens provinciaux. Vos indignations contre cet héritage marxiste totalitaire vous va bien, vous qui siégez à l'assemblée régionale et dont le voisinage du PCF n'a pas encore engendré de colère patentée de votre part ni celle de la direction de votre fantomatique parti. Il faut dire qu'il y a un temps pas si lointain ou des dirigeants de l'UDB se payaient des virées en limousines en Allemagne de l'Est, régime ou la répression politique était la plus aboutie. A cette époque on savait aussi transiger. Vous êtes donc dans la grande tradition des putasseries de la gauche bourgeoise qui trahit encore et toujours non seulement sa cohérence historique mais encore son électorat. Et pour cause: il faut préserver son gagne pain. Comme quoi et à l'image des chinois: on sait être pragmatique, quand on veut. Ce qui me fait dire que dans les faits, vous êtes plus proches des dirigeants communistes que vous critiquez que fondamentalement opposés. C'est dans les faits qu'il faut observer Pas de communiqué sur le bilan écrasant du marxisme et du communisme pour dénoncer cette alliance cocasse entre votre parti et le PCF, assassin de l'abbé Lec'hvien, qui loin d'être un collaborateur, avait commis le crime d'être trop breton. Quel aéropage qui ne suscite chez vous aucun boycott à l'assemblée au sein de laquelle vous siégez ! C'est gribouille qui s'y perd ! Critique à Pékin, dans ses petits souliers à Rennes ! Finaude vous tenterez cette entourloupe de gitan qui consiste à brandir le fameux "les communistes ont changé" ! Si les communistes avaient changé, ils ne seraient plus communistes. Certes ils bouffent à la même gamelle répugnante que la vôtre, mais cela n'en fait pas pour autant des saints. Le communisme à visage humain, le communisme réformé, voilà la dernière munition de la gauche traîtresse en campagne pour sauver les meubles...et bâfrer sur ses salaires "d'élus".

Vos assertions contre les chinois ne sont qu'un énième bobard de crise pour masquer la trahison de la gauche au bénéfice de la bourgeoisie mondialiste sous l'impulsion de François Mittérand et des communistes ralliés. Le libre échange vous rend "sceptique", mais sitôt au pouvoir on vous voit y aller de vos poignée de mains serviles avec tel spéculateur en vue. Savamment orchestré par l'intermédiaire d'idiots utiles, ce ralliement à la bourgeoisie libérale fut maquillé grâce à des combats sociétaux et non plus sociaux: droits des homosexuels, anti racisme mittérandien contre le RPR au profit du FN et du PS (touche pas à mon pote), féminisme, etc. Toutes ces valeurs promues par le général américain Clarke pour briser durablement l'homogénéité culturelle, raciale et spirituelle de l'europe au profit des USA, théorie exposée par lui sur tous les tons. Ainsi s'opérait la trahison de la bourgeoisie de gauche ralliée à la bourgeoisie de droite contre les classes populaires nationales (FN) ou ex communistes que l'on avait beau jeu de vomir. En vérité cette lutte contre le "fascisme" n'était rien d'autre que l'aveu de cette haine de la bourgeoisie pour le petit peuple perdu et appeuré qui avait encore l'audace de ne pas céder ce qui lui rester en propre: un certain attachement à son pays et au fait national. Justifiée par l'antiracisme, cette campagne visait à salir le prolétariat encore conscient. Car lorsque l'on parle de la parité, on ne parle pas du rapport capital/travail: on s'extasie sur la promotion d'une femme ministre, sombrant dans la glorification du déterminisme et on oublie d'un bel élan le programme de la dite ministre pour ne s'intéresser qu'à la promotion petite bourgeoise de son vagin dans l'échelle sociale, au mépris du principe d'égalité qui vous est si chère. A baver sur e féminisme et le racisme, on évacuait la question de la globalisation financière, du rôle de l'oligarchie dans ces menées odieuses tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Parlant d'anus, de gouines et de clandestins, la bourgeoisie n'avait plus à craindre ce peuple désormais passionné d'anatomie et de partouzes.

En emboitant le pas à la sociale démocratie bourgeoise, vous avez fait diversion pour que les travailleurs ne soient pas trop alerté par les trahisons successives de vos colistiers. Votre libertarisme était la condition du libéralisme triomphant en ce qu'il détruisait les corps organisés objectivement capables de ralentir la marchandisation totale de la société: église, famille patriarcale, nation. Votre féminisme a permis de donner au capital des millions de travailleuses consommatrices supplémentaires qui en plus devaient faire face à l'éducation de leurs enfants. Un travail qui engendrait par ailleurs l'explosion des familles monoparentales, engendrant à son tour un hyper endettement pour doter ces familles éclatées de deux logements au lieu d'un seul. On passera sur l'instabilité familiale qui en découle et les dégénérés sans paternels qui sont produit pas millions, éduqués par des femmes et uniquement des femmes, se réduisant donc à des êtres passifs privé du rapport à la loi et à l'autorité incarné par le Père. Ainsi briser, cette base fondamentale du civisme ouvrait la voie à la consmmation à tout crin de nos bambins détraqués. Ce bilan de l'émancipation de la femme est si affligeant que tous se gardent d'en parler tant il sidère et effraie.

Votre anti racisme systématique a permis à la doctrine libérale du libre échangisme total des biens, capitaux et personnes, d'implanter des populations peu ou pas qualifiées en Europe afin de concurrencer les autochtones et de casser les droits sociaux des travailleurs pour la plus grande joie du MEDEF. Vous êtes d'ailleurs sur la même ligne qu'Attali, ce mondialiste de choc. En effet, il suffit de regarder à qui profite les avantages sociaux pour voir que le travailleur est largement pressuré par cette arrivée massive d'immigrants qui en plus de faire baisser salaires et acquis sociaux, maintiendront une tension croissante sur le marché du travail, cette "armée de réserve des travailleurs" qui créé ce chomage si utile pour ne pas augmenter les salaires. Et cette défiance entre migrants et travailleurs autochtones étant instrumentée pour désigner aux français un bouc émissaire fort bien venu, enferme l'électorat dans un stérile affrontement entre extrême droite et gauche démagogique pour le plus grand profit du capital qui est soutient tout le monde. Vous avez avec votre moralisme libertaire libéré le désir comme transgression. Désir que le fascisme du capitalisme impérial voulait instrumenter comme moyen d'embrigadement des masses. Cette libération du désir, engendrait la nécessité de le satisfaire. Jouant sur la libération sexuelle, vous avez ainsi faciliter l'utilisation du sexe dans la société de consommation comme moyen de créer la demande pour justifier l'offre. Le désir devenant légitime partout et en tous lieux, jouir encore et toujours, "sans entraves". Mais à condition de le faire au supermarché. Habilement manoeuvrés, vous avez été les fers de lance du capital en vous croyant de beaux soldats de gauche. Société ou on ne vend aucune bagnole sans une nana à poil, qui eut été impensable dans la France d'avant 68 que vous haissiez tant. Aujourd'hui la femme montre son cul à toutes sauves et le capital compte les dividendes: non seulement vous êtes marxistes, mais encore en plus, de mauvais marxistes.

Cela prouve que le respect du corps de la femme était plus prononcé alors dans la société bourgeoise gaulliste, car aujourd'hui non seulement on l'instrumentalise mais on en tire du pognon, grâce à vos actions féministes rappelons le. Certes pour vous, il ne s'agissait point d'en arriver là, qu'importe, les dindes mal baisées de cette école de "libération" féminine ont joué la partition qu'on attendait d'elles. Elles en avaient bien moins dans la tronche que celles qui restaient sous la protection de leurs maris pour élever leurs enfants dignement. Sachez d'ailleurs que le premier magazine féminin fut créé par ... le gouvernement US !

Passant les plats de la mafia néoconservatrice, vous faites depuis 40 ans le travail que les impérialistes escomptent de vous: liquider les croyances collectives structurantes (famille, morale, nation, civisme) par le biais de votre libertarisme bourgeois et beugler au nom du droit tous les poncifs US pour liquider des adversaires gênants qui limite l'expansion de ce fascisme libéral instrumentalisant les gogos libéraux libertaires. Vous êtes donc deux fois cocue.

Je note au passage votre plume acerbe contre les nazis. Là encore l'émotion gauchiste prend le pas sur l'analyse historique sérieuse. Car si vous sortiez de votre bourbier idéologique ressassant les mille clichés d'après guerre pondu par le PCF, vous sauriez certaines choses sur ces jeux olympiques de 1936. On est d'ailleurs stupéfait de voir votre haine contre le film de riefenstahl qui n'est qu'une accumulation de performances sportives avec une introduction rendant hommage à la grece antique. On n'y voit pas de caricature antisémites...En revanche on voit le responsable du CIO de l'époque en compagnie d'Hitler, s'entretenir de manière décontractée. Pourtant ce directeur s'appelait Theodor Lewald, un Juif. Drôle de collaborateur ! Et vous enchaînez avec les bobards de la gauche bien pensante, mais inculte, sur ces jeux "glorifiant la race aryenne", avec peu de succès et pour votre plus grand bonheur car dans une logique racialiste inversée, vous félicitez de la victoire de Jesse Owens non pour ses performances mais en raison de sa couleur de peau. Le fait qu'il soit noir vous le rend sympathique, quand on dit que les anti racistes sont des racistes refoulés, il y a quelques vérités. Ces jeux "antisémites" ont pourtant vu l'Allemagne aligner la championne d'escrime Mayer qui remporta la médaille d'or de la discipline. Cette superbe sportive était elle aussi Juive. Quant à Owens au sujet duquel on prétendit qu'Hitler ne voulut pas serrer la main, il n'eut jamais assez de mots pour dire tout le bien qu'il pensait de l'Allemagne nazie et de l'accueil toujours chaleureux qui lui fut rendu. En 1984 sa femme le rappelait avec force. Ainsi le livre officiel en deux tomes au sujet des Jeux publié par les nazis représente Hitler 6 fois, Owens 7 fois, les athlètes noirs 12. On voit par ailleurs une superbe photo ou le nom de Owens fut gravé quatre fois sur la tour d'honneur des Jeux. Une photo d'honneur.
Owens et son ami et rival Lutz quittèrent le stade sous les applaudissements, bras dessus, bras dessous. Le fameux boycott d'hitler est également une invention puisque le protocole ne prévoyait aucune rencontre de ce genre avec les compétiteurs. Hitler ne refusa donc pas de lui serrer la main car il ne devait jamais le rencontrer et ne le rencontra pas. Nice Matin du 4 avril 1980 sous la plume du journaliste JP Rudin convient de ce que Hitler applaudit le coureur américain. Un fait prouvé par le film que vous détestez de riefenstahl ou l'on voit le dictateur applaudir effectivement l'américain...

Et revenons en à nos tibétains...Il s'avère que vos nouveaux protégés étaient dans les années 30 de très bons amis des nationaux socialistes puisqu'ils reçurent une déléguation officielle de SS et qu'à Berlin en 1945 on retrouva toujours sous uniforme SS des soldats tibétains...Ainsi le SS Heirich Harrer guidé par Ernst Schäffer rencontra t'il les autorités tibétaines sur ordre de Himmler. A leur retour en Allemagne ce travail de liaison fût remercié par Hitler en personne. Harrer fût toujours un des meilleurs amis du Dalaï Lama. Tintin et les SS au Tibet sur fond de condamnation des Jeux de Berlin en 1936, on nage en pleine confusion.

Vos incohérences sont donc légions. Elles reposent sur une méconnaissance historique dramatique, une trahison du combat social pour des diversions de la gauche bourgeoise autour de thèmes "progressistes" qui sont autant d'écrans de fumée pour masquer le ralliement de celle ci au capital, un alignement objectif sur les positions géopolitiques de la maison blanche qui sous couvert d'humanitarisme tente d'assurer sa domination, dont les conséquences les plus visibles sont la guerre irakienne, la progression de l'otan à l'est comme en géorgie, la volonté d'agresser l'iran au profit des ambitions impérialistes de l'oligarchie.

Je vous rappelerais donc que selon l'engagement historique de votre parti, les bretons n'attendent pas de vous que vous fassiez la promotion des moeurs du Paris pédé-bobo, mais que vous agissiez pour:

-La reconnaissance du peuple breton
-L'autonomie politique de ce peuple grâce à un parlement indépendant
-La reconnaissance et l'enseignement du breton sur le territoire de la Bretagne historique ainsi que sa présence obligatoire dans les administrations et la voie publique
-Le développement d'un système économique et social breton qui assure l'indépendance financière de la Bretagne.

On ne vous demande rien de plus, vous qui êtes je me dois de vous le rappeler "régionaliste". Ce n'est pas en effet de modes de vie que le régionalisme parle, mais de réformes concrètes et simples pour l'émancipation et la démocratisation de la Bretagne. A ce qu'on sache, le Tibet, l'Ouganda ou la Pologne ne relève pas de vos compétences n'étant absoument pas investie par ses peuples d'une quelconque mission représentative. En revanche l'électorat breton que votre parti cocufie depuis si longtemps en jouant les ratisse voix attend lui le combat pour les mesures précitées. Que les pédés s'enculent ou que les tibétains parlent chinois voilà bien une chose qui ne vous concerne pas en tant qu'élu régionaliste investi de la mission de doter la Bretagne d'organismes de représentation démocratiques. Ces questions vous concernent en votre privé. Aussi clarifiez votre position: allez en Inde auprès du gouvernement tibétain en exil comme télégraphiste francophone, ou battez vous pour la Bretagne qui n'a pas le luxe de se perdre en conjectures sur des questions sur lesquelles elle n'a aucune influence, alors même qu'elle crève.

Houarneg Ar Meur


vendredi 8 août 2008

Intoxication: le gouvernement français préparet'il la répression contre le pays basque ?


Une série d'engins explosifs ont été trouvé au Pays Basque "français" suite à d'opportuns coups de téléphone. Traditionnellement l'ETA ménage la France pour éviter une escalade de ce coté de la frontière afin d'y maintenir des bases arrières solides.

De deux choses l'une: ou l'ETA a réagi par un avertissement au gouvernement suite aux récentes arrestations ou il s'agit d'une opération de guerre psychologique menée par la police politique française désormais dirigée par un expert de la question "séparatiste". L'état français a une longue tradition de ces positionnements d'explosifs ou d'armes afin de procéder à de profitables arrestations. Dans le métier on appelle ça "le tapissage". On se souviendra de l'affaire des irlandais de Vincennes...

Nicolas Sarközy avait exprimé en Espagne sa détermination à éliminer l'ETA afin d'éviter que le phénomène ne prenne en "Bretagne" !

Si aucun communiqué d'ETA n'intervient, il sera alors très clair que l'état français actuellement en voie de radicalisation générale, s'apprête à réprimer le mouvement basque de manière exemplaire.

mercredi 6 août 2008

Les bretons sont des mort-vivants

Lu sur l'Agence Bretagne Presse:

"Et la Bretagne ? « Elle est un exemple pour la mise en valeur des traditions musicales et aussi des danses, cette transmission a été un succès et l'on a beaucoup à apprendre là-dessus ; pour la langue, là c'est la Bretagne qui est à la traîne et aussi pour la création audiovisuelle ; c'est là le grand danger pour la langue bretonne et la Bretagne. C'est aux Bretons de se remuer ! »."

Aneurin Karadog, artiste gallois et breton, au festival interceltique de Lorient.

Ce que personne ne dit et qui est pourtant la chose la plus évidente c'est que le peuple breton n'a tout simplement pas envie de survivre et qu'il se laisse mourir, victime au demeurant de mille poisons aussi divers que variés mais dont la source est à rechercher du côté de Paris.

Car personne n'empêche les bretons de financer leurs écoles Diwan, de "mettre la main à la poche", ou encore d'apprendre cette langue tout simplement. Ils ont aussi toute lattitude pour faire pression sur des organisations publiques ou politiques pour faire de la culture bretonne un enjeu de société. Mais les bretons sont aujourd'hui profondément suicidaires: ils implorent leur propre disparition au rythme de la francisation débilitante rendue possible par une tyrannie jacobine qui confine au lavage de cerveau.

Oui la République Française est un obstacle à la liberté bretonne. Mais c'est là une des raisons et non l'unique. Les bretons doivent retenir une leçon de l'histoire: ce qui ne se bat pas pour la survie meurt sans autre forme de procès. Il ne servira à rien alors de se cacher derrière des excuses ou des demi-mesures symboliques, comme c'est déjà le cas. 

Et le premier des responsables, c'est l'Emsav et ses cadres, qui passent leur temps à copier les lubies idéologiques françaises, faisant des mondanités verbeuses l'alpha et l'omega de leur vocation. Tous admettent bien qu'ils s'en défendent la logique de la mendicité, produisant des communiqués aussi inaudibles que dérisoires. Ils tonnent sur la réunification, la langue ou l'émancipation politique. Mais sitôt l'ordinateur éteint, ils vont tranquillement à leurs cuisines, à leurs épouses ou à leurs hobbys comme 60 millions de franchouillards. Le dernier carré de l'âme celtique et bretonne est tenu par les militants de la langue et de la culture populaire vivante (cercles et bagadou). Mais même dans ces cénacles on se baigne dans le petit provincialisme bourgeois qui ne coûte rien, on s'offusque aux mots "indépendance", "autonomie", "nationalisme". On reste le bétail arriéré des partis français qui d'intrigues en manoeuvres éradiquent bien qu'ils s'en défendent le génie celtique breton.

C'est donc aux bretons et plus spécialement aux patriotes de devenir des professionnels du combat pour la liberté. Cela sous entend la fin des égos de fermiers démesurés, la fin des circonvolutions qui justifient l'inaction, et appelle à une action déterminée et cohérente pour donner à Breizh la possibilité d'exister. C'est dans les domaines de l'économie que désormais le militantisme doit se glisser, pour évoluer vers une "économie politique" qui fournissent aux militants autant de réussite sociale et professionnelle que d'avancée concrètes dans la création d'une contre société bretonne et de sa future structure étatique.

Plutôt que de parler d'indépendance, créons là au quotidien en créant médias, entreprises, réseaux sociaux et politiques résolument nationalistes-indépendantistes et culturels. 

Qui empêche un patron breton d'employer des bretonnants et de leur réserver l'emploi en priorité ? 

Le monde a évolué et le jeu des partis est désormais clos. Ils n'ont plus d'avenir que s'ils incarnent le peuple concrètement, s'ils émanent de lui de sa société civile. Car c'est là l'enjeu en République Française, redonner à la société civile ses droits et débarrasser notre pays des "représentants" autoproclamés et cooptés par mille magouilles qui musèlent la voix du peuple.

Il nous faut notre presse à nous, nos ressources financières à nous, nos représentations à l'étranger à nous, nos réseaux d'entraides et de solidarité à nous, notre mouvement politique d'autodéfense enfin.

C'est au pied du mur que l'on voit le maçon. 

Houarneg Ar Meur

samedi 2 août 2008

La République s'engage dans une hypercentralisation

On entendait ici et là que le département dans la structure administrative française était devenu obsolète. Et de fait il n'est qu'un reliquat de l'idéologie révolutionnaire qui s'était empressée de briser les provinces en les concassant de manière uniforme. La Nation Bretonne perdit ainsi en 1789 son autonomie assurée par le traité déjà illégal de 1532 dit "d'Union de la Bretagne à la France". Conçue pour être parcourue à cheval en un jour, cette structure est le symbole de la raison froide admirée par les robespierristes contre l'identité charnelle des peuples de France. De par sa taille, il ne peut plus peser dans une Europe ou des régions-états s'affirment avec force comme la Catalogne ou la Bavière. Qu'importe, seule la prédominance de Paris prime en France et donc celle de l'oligarchie.

On peut ainsi lire dans la presse française que de l'opposition des députés au projet de suppression des départements est ressortie une vive inquiétude au plus haut sommet de l'état, celle de se mettre à dos cette aristocratie qui ne veut pas dire son nom. Et comme toujours en France, une réforme va aboutir à ... renforcer le camp des conservateurs !

"Réforme des régions avant 2010 ?

Crée par la Révolution française, l’échelon départemental a acquis une légitimité historique, doublée d’une forte charge identitaire, ainsi que l’a démontré le tollé provoqué par la réforme des plaques d’immatriculation. Selon Le Monde, le gouvernement envisagerait donc de revenir au système de 1972, année de création des régions, où les conseils régionaux étaient alors composés de conseillers généraux. L’échelon départemental retrouverait ainsi le sommet de la hiérarchie territoriale, la région se transformant en une sorte de fédération de départements. Une idée à l’opposé de ce que préconisait le rapport Attali, qui envisageait la suppression pure et simple de ces derniers. Qui semble dictée à la fois par des exigences de bonne gestion et par des considérations politiciennes. Quitte à fâcher les élus, autant fâcher les conseils régionaux… 20 sur 22 sont présidés par les socialistes jusqu’en 2010."

On est d'ailleurs épaté de voir que l'argument "identitaire" est mis en avant dans cette joute verbale pour la défense de cet entité dont l'objectif est d'éliminer les... particularismes identitaires ! Car si le département est bien l'antithèse de quelque chose, c'est bien celle de l'appartenance à une entité historique spécifique comme les provinces de l'Ancien régime. C'est d'ailleurs la raison de leur mise en place par les jacobins révolutionnaires: casser les corps intermédiaires légitimés par l'histoire afin d'asseoir la suprématie idéologique et politique de Paris. L'idéologie contre la culture.  Ainsi un numéro à deux chiffres devient pour les jacobins le meilleur atout de l'enracinement, comme le prisonnier s'identifierait à son matricule telle la corde qui soutient le pendu.

L'explication ne manque pas de sel et l'on nage en plein délire. Quand on sait que les régions sont elles vraiment chargées d'une dimension culturelle et historique donc identitaire et que les jacobins refusent la réunification bretonne ou normande au nom d'un refus d'un "repli identitaire", on ne peut que sourire devant cette grossière manoeuvre des nostalgiques de Robespierre pour éviter un retour en force de l'identité européenne en France et voir leur savante construction artificielle s'effondrer. On notera aussi le degré d'abrutissement atteint au sein des masses en France qui s'identifient désormais à des noms de rivières (Indre par exemple) au lieu de celle de leur culture (bretonne, alsacienne, auvergnate). Un abrutissement anti-identitaire, typiquement universaliste et abstrait très bien incarné par le chiffre froid du département, qui fût promu de tous temps par ceux qui aujourd'hui osent se réclamer de l'identité, eux qui ont patiemment détruit celle des peuples de ce pays.

Nul doute d'ailleurs que la pression du Grand Orient de France a su jouer à plein, en parallèle à la panique d'une poignée de hobereaux qui prospèrent dans des couloirs départementaux plus que louches en se sucrant dans mille combines mirobolantes.

Ainsi les départements donnés pour morts il y a peu tant leur archaïsme a atteint des sommets, vont sans doute redevenir le point fort de l'organisation territoriale française. Cela suppose la quasi destruction de la région, que tous les experts soucieux de rationalité, d'efficacité et de légitimité donnent pour infiniment plus pertinente et légitime. Mais comme toujours en République Française, l'intérêt de la caste au pouvoir passera avant celui du peuple.

Comme par hasard d'ailleurs, une campagne pour le maintien du numéro du département sur les plaques d'immatriculation est apparue avec à sa tête des députés mis sur le pied de guerre par leurs collègues conseillers généraux. Le gâteau est trop bon pour qu'on s'en prive... Quand le conservatisme et l'idéologie rencontre les intérêts de gamelle de gros notables, voilà ce à quoi on abouti. Et la réponse doit intervenir début 2009 sur ce sujet. Hors la réforme de la structure administrative est attendue pour mi 2009, soit avant les régionales. Autant dire que si le numéro des départements est maintenu sur les plaques, cela voudra dire que la Région sera éliminée dans les six mois suivants, même si par courtoisie on laissera le mot "région" et que ses élus seront ceux des départements...Le protocole est sauf.

C'est bien la preuve que la république ne peut pas changer, qu'elle demeure largement rongée par le clientélisme et la rapacité des barons de la République. Ces appointés n'entendent pas laisser leurs juteuses pébendes s'envoler pour rendre l'état français plus légitime, plus efficace ou plus juste. C'est d'ailleurs la base de la gestion du pays: faire taire les corps intermédiaires représentatifs et confier le pouvoir à des hommes de main serviles grassement rétribués.

La France n'est pas réformable, au contraire plus elle avance, plus elle renforce les prérogatives du camp jacobin et donc de la réaction. C'est la réponse de l'établissement jacobin contre "l'Europe des régions" qui inquiète tant les technocrates parisiens. A l'heure ou les pays d'Europe s'engagent vers plus de subsidiarité et donc de démocratie et de justice, la République s'engage à l'inverse vers une accélération de la centralisation en liquidant le pouvoir des corps historiquement les plus légitimes. Cette décision ne doit pas tromper le lecteur: l'état français a peur et démontre sa nervosité face à ce lent réveil des peuples.

Cette fuite en avant tend à démontrer que le pouvoir politique français tente de se raccroche rà ses vieilles lunes laïcardes pour ne pas se noyer dans un monde qu'ils ne comprennent plus, ces vieux sachems, depuis longtemps.