mardi 31 mars 2009

La république jacobine génocidaire



"Deux fosses renfermant les restes de victimes d’une tuerie survenue pendant les guerres de Vendée en 1793 ont été découvertes par les archéologues dans la ville du Mans, indique aujourd’hui un communiqué de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives).

La première des deux fosses dégagées dans le secteur appelé Quinconce des Jacobins dans la ville du Mans contenait neuf ou dix individus, certains cadavres portant encore boutons de chemise et de culottes, boucle de bottes ou de guêtres, canif ou chapelet. La seconde fosse, condamnée par une épaisse couche de chaux vive, contenait une vingtaine de corps.

Hormis un enfant et deux adolescents, les sujets inhumés étaient tous des adultes, dont de nombreuses femmes. Les restes portaient les “stigmates osseux d’un véritable acharnement”, à l’arme blanche, fractures de fémurs et de radius, mandibule tranchée, maxillaire coupé, omoplate percée. Un seul impact d’arme à feu a été décelé.

Les restes sont ceux de victimes d’une tuerie survenue les 12 et 13 décembre 1793, pendant la première guerre de Vendée."

Le Figaro

dimanche 29 mars 2009

Contradictions Identitaires

"Nous sommes en effet bien loin de cela. Le combat que nous menons est un combat breton, et européen , car nous savons bien évidemment que l'entité « France », ne signifie absolument plus rien aujourd'hui. Il existe des bretons, des basques, des normands, des corses, des flamands, des parisiens, mais le mot français, lui, n'a plus aucun sens , tant ce qualificatif est aujourd'hui attribué à tout et surtout à n'importe qui."

Cette citation du jeune chef de "Jeune Bretagne" est intéressante. Cependant elle s'oppose à ce que dit Fabrice Robert, président du Bloc Identitaire dont fait partie le "Bloc Breton" dont l'une des composantes est Jeune bretagne.

"Une identité s'articulant autour de 3 niveaux: une identité charnelle, c'est la région. Une identité historique, c'est la France. Et enfin une identité civilisationnelle, c'est l'Europe."

Fabrice Robert, Bordeaux, 7 mars 2009


Il y a là manifestement une divergence d'opinion. Et nous aurons tendance à accréditer d'avantage le président du Bloc Identitaire plutôt que le responsable d'une antenne régionale en charge de la jeunesse.

Cela nous permet d'analyser le discours identitaire et d'en voir la profondeur doctrinale.

Tout d'abord on parle d'une "identité charnelle" qui serait la "région". Il y a déjà là une incohérence pour ne pas dire un paradoxe. Le terme de région n'a qu'une dimension géographique: c'est un sous ensemble d'un tout plus vaste en termes d'espace. C'est un terme privilégié de l'école géographique française, universaliste et républicaine, afin de ne pas mettre en valeur les minorités nationales de l'hexagone. Un sous ensemble spatial en effet n'a pas par définition de caractéristique ethnique. La "région Centre" est une région au même titre que la Bretagne. D'un coté nous avons un peuple, avec une histoire nationale et une appartenance  à la civilisation celtique et chrétienne, de l'autre une donnée administrative récente. 

Le terme "région" n'a donc par nature aucune dimension "charnelle". C'est simplement le moyen de ne pas poser la question qui fâche les esprit français anti-ethniques, la question des peuples et minorités nationales. C'est en effet un débat qui créerait de nombreuses frictions et force est de constater que malgré les serments "d'enracinement" du mouvement identitaire, on n'ose pas écorner trop directement le mythe national de Lavisse d'une "Nation" Française homogène dans le temps et l'espace. Y chercher de trop près ce serait avouer qu'il n'y a pas de peuple français et encore moins de "nation français" dans la dimension ethnique de ce terme. Il y a un peuple allemand, il n'y a pas de nation française. Il y a un état français, ce qui est très différent.

Nous voyons donc que le régionalisme identitaire conforte logiquement le mythe d'une "nation française" qui serait en paix avec ses parties constitutives alors même que l'histoire de la "nation française" (1789, Valmy) entame celle de la lutte contre les ensembles ethniques et organiques du royaume de France.

Sur le second concept de France comme "échelon historique" de l'identité, il est aussi sot que le premier. Cela reviendrait à dire qu'en dehors de la "France" il n'y a rien d'historique. Hors ce qui justifie l'idée même d'Europe, c'est précisément qu'au delà de l'histoire des états nationaux issus du 19ème siècle, il existe entre les européens une réalité historique commune. L'Europe est donc un échelon historique aussi pertinent que celui du village, pour la bonne et simple raison que l'histoire est celle d'un tout mais que l'intérêt peut varier en fonction de la focale que l'on utilise. Ce qui justifie l'idée européenne c'est bien plutôt la parenté raciale, linguistique, spirituelle des peuples dits européens et dont l'action dans le temps donne une dimension historique relativement homogène en termes artistiques, religieux, politiques, etc.

Evoquer le sentiment européen ne coûte pas tellement cher aux Identitaires puisque de toutes façons les "identitaires" ne se donnent mandat qu'en France. On verra derrière cet "européisme" un sentiment romantique de sympathie pour les luttes réellement nationales, ethniques, des peuples européens, qui de Hongrie, qui de Croatie, pour mieux combler le cruel vide ethnique français. Et il y a là un aveu: ne pas admettre l'ethnisme en France au profit du "régionalisme", qui ne veut rien dire, tout en cherchant un supplément d'âme en "Europe" sans en admettre les conséquences logiques en France relève de l'inconséquence, voire de l'imposture.

L'idée française est impériale en soi. L'idée européenne également. A cette différence que l'idée française est universaliste et a intégré ces notions au plus profond de son esprit au point d'éradiquer la France organique qui préexistait, la France des langues nationales (breton, corse, occitan, germanique d'Alsace, flamand, etc.). Son colonialisme y a puisé sa justification. Son immigration également. C'est le "vivre-ensemble" républicain qui n'est que l'envers du "devoir de civiliser les peuples inférieurs".

Si l'on se revendique de "l'archéo-futurisme", on ne peut se contenter d'une simple volonté contre-révolutionnaire et réactionnaire représentée par le monarchisme français qui d'ailleurs a clairement fait le choix du formalisme au détriment la contre-révolution. La France des provinces n'existera plus en l'état car ces provinces ont été détruites. On peut certes militer pour la rebâtir, mais même en y parvenant elle ne sera jamais plus à l'image de ce qu'elle fût. C'est donc que des bases ethno-culturelles il faut bâtir une idée nouvelle et non pas lutter désespérement pour le retour impossible du passé.

Tout le monde admettra donc que rien ne sera plus comme avant et que "révolution française" et "France" se confonde désormais intimement et que tout français conscient et volontariste ne voudra jamais rompre avec cette synthèse acquise de haute lutte. Il n'y a donc dans cette position visant à marier la carpe (révolution française universaliste) et le lapin (Europe) aucune espèce de voie de salut si l'on est réellement opposé à l'universalisme.

Il faut donc appeler un chat un chat et ne pas essayer de concilier l'inconciliable, c'est à dire universalisme révolutionnaire et propositions ethniques.

La France a une vocation impériale. L'Europe aussi. Mais il ne peut y avoir deux empires pour un même sol. Les souverainistes, de gauche et de droite, l'ont bien compris et démontrent une réelle cohérence idéologique. Pour l'ethniste, qui est particulariste et donc admet comme essentielles les notions de parenté culturelle et spirituelle, la France universaliste ne peut jouer comme idée aucun espèce de rôle dans la construction européenne. La France est irrémédiablement consubstantiellement universaliste et intégrationniste. Il en va de la survie même de sa vérité. L'Europe lui fait de l'ombre comme transcendance politique pour les peuples du continent. Car l'Europe par définition est un particularisme mondial comme la  Bretagne est un particularisme hexagonal. Il est donc logique que pour faire l'Europe les particularismes s'accordent et convergent vers elle au détriment des états nations artificiels.

Les identitaires ne sont pour l'heure pas prêt à oser cette audace intellectuelle. Il préfère jouer avec des concepts construits par le jacobinisme. C'est en soi contre-révolutionnaire et conservateur. Inventer ses propres catégories politiques, c'est cela être révolutionnaire ou "évolutionnaire". 

vendredi 27 mars 2009

Paris à trois heures de Kemper: Le Drian vend le pays aux bourgeois parisiens

C'est désormais le motif d'autosatisfaction privilégié de la majorité régionale au pouvoir qui a largement déçu par ailleurs sur certains sujets comme la langue bretonne et la réunification: il s'agit bien sûr de la ligne TGV Paris-Kemper qui mettrait ces deux villes à moins de trois heures l'une de l'autre.

Que la nationale du Kreiz Breizh censée désenclaver Karaez ne soit toujours pas terminée après 40 années (ce qui fait plus donc que les pyramides d'Egypte) ne semble pas travailler outre mesure la majorité socialiste française. La priorité entend-on c'est de renforcer a logique pyramidale de l'organisation du territoire en ajoutant un tentacule à la pieuvre parisienne.

La réalité est pourtant dramatique: les côtes sont déjà largement prises d'assaut par les fortunes bourgeoises de Paris. Mais cela ne concernait encore que des retraités ou des vacanciers amateurs de plaisance, quoique dans de grandes proportions. Les conséquences sur l'expropriation de facto des bretons de leurs terres sont déjà dramatiques.

Mais en plaçant comme alpha et omega de la logique de développement du territoire breton le raccrochage coûte que coûte du pays à une capitale sclérosée, la majorité a résolument fait le choix de l'archaïsme. Un modèle qu'une caste cooptée maintient quel qu'en soit le prix.

Quiconque se ballade en Europe et par exemple au Pays de Galles sera frappé par comparaison de l'excellent service de bus qui dessert les villes et campagnes. En Bretagne rien de ce genre. Pire, aller de Quimper à Paimpol prend près de 2 heures et demi, 1 heure et demi pour Morlaix et encore en voiture.

La majorité régionale a précisément oublié qu'elle est régionale et non hexagonale. Elle n'est pas mandatée pour servir d'auxiliaire à la grandeur parisienne et à ses plaisirs plaisanciers, mais pour assurer un redressement breton dans la mesure du possible. La Bretagne ainsi sous la houlette de Jean Yves Le Drian va financier un projet qu'elle ne devrait normalement pas financer et dans des volumes tout bonnement hallucinants. Bref on joue les laquais d'un pouvoir central enfermé dans son centralisme et ce volontairement, voire avec une satisfaction consommée de masochiste monomaniaque.

Plutôt que d'investir des milliards d'euros pour faire fuir plus vite nos jeunes diplômés et faire venir encore plus rapidement les bourgeois parisiens qui s'empareront des côtes au détriment des bretons, nos harkis du PSF, de l'UDB et des Verts auraient plus certainement dû songer à réduire la fracture qui existe en Bretagne Nord et Bretagne Sud et entre campagnes et villes.

Voilà qui est trop demandé à nos vieux notables blanchis sous le harnais et nourris au bon grains des prébendes républicaines. Pourquoi faire du neuf quand on peut faire du vieux ? Pourquoi oser quand on peut se ruiner pour plaire au maître ?

Cette majorité, décidément, ne brille guère par son sens de l'innovation. Elle émane, avouons le, d'un parti, le Parti Socialiste Français, qui démontre sur le dossier de la réunification par la voix de Poignant, Maille, Cuillandre, Batteux, Auxiette, Ayrault et consorts une impermabilité au changement par intérêt de caste et idéologique. On est en plein 1793. On reste dans l'incantation parisienne, aidé en cela par des médias onctueusement conformistes et serviles. Il suffit de voir comme un Coudurier essaie avec ses petits moyens de jouer le grands monsieur de la presse "Nationâleuh" et parisienne. En abordant jamais les problèmes bretons dans leur particularité, en les cachant, on se contente de paraître pour les ploucs édifiés en docte savant des "choses d'en haut". Mais Coudurier ne sait rien. Sauf qu'il est là pour servir le pouvoir en place. Tout va bien pour nos vieilles badernes, la république est bonne fille.

Osons dire qu'il nous faut du neuf. Osons dire que les médecines concoctées par un PSF en bout de course, au logiciel archi-usé, ne fonctionnent pas. Sur la réunification, Le Drian est d'un mutisme confondant: Paris a tranché, on acquiesce tout en faisant les idiots avec les bretons engagés sur ce dossier: les élections approchent et l'on entourloupera peut être encore la masse.

Il est temps qu'en Bretagne un pouvoir politique civil s'empare des dossiers pour le seul intérêt breton et non pour quelques ligues de vertus, groupes de copains et autres français parachutés sans parler de la gérontocratie que sont les bunkers des chambres d'élus.

De l'air ! Du neuf ! Les réactionnaires dehors !

La farce démocratique ripoublicaine

A visionner en se remémorant cette phrase de Saint Just, républicain icône du jacobinisme:

"Il faut dans toute révolution un dictateur pour sauver l'état par la force, ou des censeurs le sauver par la vertu."


mercredi 25 mars 2009

Identitaires en Bretagne

Le 21 mars 2009, les Identitaires bretons viennent de signer l'achat d'une propriété de dix hectares. Cet investissement militant permettra l’ouverture très prochaine d’une maison de l’identité bretonne : Ti-Breizh. Celle-ci sera la première du genre installée à la campagne, a contrario des maisons de l’identité flamande ou niçoise créées au cœur des centres urbains.

Située dans le Tregor, à 20 minutes de la mer, Ti-Breizh est constitué, entre autres, d’une salle commune de 70 m2, de cinq chambres et d’une cuisine salle à manger. Un dortoir est en création et plusieurs bâtiments attendent d’être rénovés.

Le 24 septembre dernier, lors de la réunion constitutive des identitaires bretons, Philippe Millau avait annoncé ce projet. Six mois auront suffi à sa réalisation. Ti-Breizh sera le pôle enraciné que la Bretagne identitaire attendait. Loin d’être repliée sur elle-même, il a vocation à rayonner sur la Bretagne historique pour y développer des actions sociales ou écologiques.

Plus d’informations bientôt…

Source Jeune Bretagne

mardi 24 mars 2009

La gauche jacobine essaie de prendre le contrôle de la culture bretonne pour mieux la détruire

Communique de presse

Source : Collectif Breton pour la Démocratie et les Droits de l'Homme
Porte parole: Angèle Jacq
Publié le 23/03/09

LANDUDAL — Le mardi soir 10 mars à 20 h 30 des bénévoles sont venus des quatre coins de la Bretagne à Carhaix – invités par le Conseil Culturel de Bretagne actuel - afin d'examiner le premier texte qui leur soit soumis en vue de la création de la Chambre culturelle, prévue en session régionale du 27 février 2009. Texte « amendable et discutable » : heureusement, car à leurs yeux comme un lapin sorti du chapeau, ce texte annonçait la création d'un collège supplémentaire de 20 personnes représentant des organismes d'Etat, ce collège venant en sus de celui prévu, composé de personnalités qualifiées nommées par la Région. Il n'en avait jamais été question jusque là, lors des rencontres avec - le Conseil Culturel de Bretagne en juillet et - l'Institut Culturel de Bretagne, en septembre. - Ce soir-là, des remarques ont été faites et le texte amendé : c'est tout de même le moins quand il s'agit de culture bretonne portée par ces mêmes bénévoles depuis de si longues décennies. Mais trois jours plus tard, par coups de fil et autres mails de réseau, ces mêmes bénévoles apprennent que leur déplacement à Carhaix avait été vain : le texte n'était pas amendable ! Alors qu'il n'y avait eu aucune concertation pour son élaboration, celui-ci était bloqué. Puis, toujours selon le même mode - coups de fil et autres mails de réseau - il leur a été fait remarqué qu'elles n'avaient pas su le lire, que rien n'était aussi directif qu'elles se l'imaginaient… De qui se moque-t-on ?

Vers une chambre de notables

Certes quelques personnes « qualifiées », soigneusement triées sur le volet, ont été sondées ces derniers mois lors de discussions convenues entre la poire et le fromage. Mais de discussions sur un texte quel qu'il soit, aucune. Si seulement le collège supplémentaire proposé avait été celui de 20 salariés des associations culturelles, désignés par les salariés des différentes filières culturelles. Techniciens du quotidien culturel breton, ces représentants auraient apporté leurs savoirs pratiques, et rajeunis la moyenne d'âge des participants à cette Chambre. Un collège de ce type existe dans les chambres professionnelles. Eh non ! En une viscérale coercition jacobine, ces 20 postes sont offerts aux organismes d'Etat qui « œuvrent » en région Bretagne ! Entre autres les scènes nationales en Bretagne, les TV et radios d'Etat ! Etc… Pire, si cette structure passe en l'état, la Bretagne est assurée de disposer d'une chambre de notables à la botte du pouvoir en place, quel qu'il soit, et dotée d'un collège de têtes qui n'entendent qu'un son, « la voix de son maître » : l'Etat. Il est à craindre qu'il s'agira dans cette chambre, on ne peut plus convenue, uniquement de culture en Bretagne, et non celle promise aux associations culturelles, la culture de Bretagne qu'elles portent à bout de bras depuis si longtemps : l'esprit de la Charte culturelle de 1977 n'y sera plus.

Sans oublier l'absence basique de démocratie pour la désignation des délégués.

Peut-on imaginer à notre époque, la création - ou plutôt la nomination ex-cathedra - d'une telle chambre culturelle ? (voir documents joints)

On est tenté de faire le parallèle avec la Catalogne. Peut-on imaginer un seul instant, le président de la Généralitat faisant une telle proposition au monde culturel catalan d'aujourd'hui ? Il signerait sa mort politique… Or en Bretagne, aux premières régionales de ce millénaire, pour la première fois de son histoire, l'élément culturel fut déterminant dans le scrutin. Et il le demeure. ■

samedi 21 mars 2009

Réunification

Débat sur la réunification: on notera l'opposition résolue de tous les journalistes présents. Rappelons qu'un journaliste est là pour organiser un débat et non pour faire état de ses amitiés particulières. Chose assez difficile à comprendre en France ou ces messieurs de la presse, formés par régiments dans les écoles de journalisme, apprennent comment ne pas faire son boulot de journaliste pour la plus grande satisfaction de l'oligarchie parisienne.

vendredi 20 mars 2009

Retour nationaliste irlandais

Multiplication des émeutes en Irlande du Nord suite aux arrestations de membres présumés de l'Armée Républicaine Irlandaise.

Dégagez les français ! Fuck off Brits !

Demain en Bretagne !

Danse païenne celte




mardi 17 mars 2009

Les statistiques ethniques: YA !

Le gouvernement français veut lancer une réflexion sur les statistiques ethniques. C'est une évolution par rapport à l'aveuglement de l'établissement parisiano-jacobin. Enfin les populations immigrées pourront savoir combien elles sont et surtout quelle est la réalité de leur communauté culturelle et religieuse.

Cette évolution permet de fissurer un peu plus un républicanisme doctrinaire qui est manifestement en bout de course. L'immigration est le facteur essentiel de cette évolution. Il ne faut cependant pas occulter une autre réalité: les minorités invisibles ne sont elles pas comptées et n'ont pas encore de réalité. 

Les bretons doivent donc être conscients que dans ce combat pour la reconnaissance culturelle, de telles évolutions sont non seulement souhaitables mais nécessaires.

jeudi 12 mars 2009

Chant Nationaliste Breton 2: "Ar Galv"


AR GALV

1
Deus ganimp war an hent bras,
Deus ganimp en avel c'hlan,
D'an aod pe c'hoaz d'ar menez kras,
Da heul toniou drant hor c'han,

Diskan

Ar biniou a son flour,
Hag e tasson an hor c'hreiz,
Hag e tregern us d'an dour,
Skiltr ha lirzin dreist an tour !

2
Bleun al lann hag ar spern-gwenn,
Frondou c'houek ar c'hoadou pin,
Dremm arc'hant ar mor hag a lenn,
D'eoc'h c'houi holl, mont a fell d'in

3
Breur ar c'hoar, ne glavit ket,
Galv ar c'hlasvez war ar maez ?
Ar ruzdez-beure an em led,
Sevel 'ra an heol d'al laez !

4
Ha ma c'houez an avel yen,
Ma teu koumoul war an deiz,
Kana ha c'hoarzin ne raimp ken,
Mibien holl ha merch'ed Breiz !

Kerlann

Un fossé grandissant entre la caste politique et le monde économique breton

Communique de presse

Source : Armor Magazine
Porte parole: Edith Poilvet
Publié le 12/03/09

LAMBALLE/LANBAOL — Dans une interview exclusive à armor magazine, Alain Glon, chef d'entreprise et président de l'Institut de Locarn, n'y va pas par quatre chemins. Pour lui, le système socio-économique breton est équilibré et performant : « C'est une richesse qu'on est en train d'asphyxier. Avant, pas mal d'entrepreneurs étaient dans la politique : aujourd'hui, combien d'élus bretons savent ce que gagner sa croûte veut dire ? On aboutit à une incompréhension de l'économie. » Il poursuit en disant que la Bretagne a le devoir de s'interroger sur son futur et ne pas être « un sous-produit français ».

Marche catalane sur Bruxelles pour l'indépendance



Source : Eurominority
Porte parole: Mikael Bodlore-Penlaez
Publié le 9/03/09

QUIMPER/KEMPER — « Dix Mille à Bruxelles », la plate-forme organisatrice de la manifestation indépendantiste qui a parcouru samedi 7 mars les rues de la capitale flamande, est qualifié « d'étape historique pour l'internationalisation du conflit politique catalan ». L'association considère « qu'on a présenté internationalement qu'en Catalogne il y a une demande croissante pour exercer le droit à l'autodétermination».

La plate-forme considère que la manifestation a lancé un appel, pas seulement à l'ensemble de l'Europe, mais aussi à la »classe politique catalane« , qui »devrait réfléchir« sur le fait que »dans un contexte de crise, les citoyens auto-organisés en peu de temps, ont pu rassembler des milliers de citoyens à Bruxelles« .

Selon »Dix Mille à Bruxelles", le nombre de personnes présentes à était de 12.000. Les autorités locales ont estimé qu'il y en avait 3.000. La journal d'information catalan VilaWeb a situé ce chiffre au alentour de 5.000 personnes.

Après cette manifestation, ses promoteurs ont débuté une nouvelle campagne, qui a pour but de présenter une initiative législative populaire au Parlement de Catalogne afin que les députés débattent et approuvent une loi pour convocation un référendum sur l'autodétermination. Comme ses promoteurs l'ont expliqué il y a quelques jours, la proposition est que la consultation soit organisée le 12 septembre 2010. Pour informer sur cette campagne, ils ont créé un site Internet.

Article traduit du catalan : MónDivers.cat est partenaire d'Eurominority.eu ■

Débat sur Nantes 7 autour de la réunification

Ofis ar Brezhoneg: évolution du statut prochainement



Le rapport de Fanch Broudig, onctueusement insignifiant, démontre que la Bretagne est la région française ou le bilinguisme dans l'enseignement est le plus mauvais. Pour tout dire il n'y a pas à proprement parler de politique de développement linguistique digne de ce nom, puisque sur un budget de 1,1 milliards d'euros, la région n'en investit que quelques uns notamment pour Diwan dans la langue bretonne.

Cependant d'autres décisions sont prises qui marquent un état d'esprit plus favorable pour l'enseignement et la diffusion de la langue bretonne. L'Office de la Bretonne va ainsi prochainement devenir un Office Publique de la Langue Bretonne qui fera de l'Office non plus une association mais un établissement de droit public. Participeront à son Conseil d'Administration des représentants des collectivités territoriales.

Au Pays Basque 29% des élèves scolarisés le sont en classes bilingues. Ce taux est de 2,1% en Bretagne, de 4,5% environ dans le Finistère et le Morbihan, encore moins dans le Morbihan. Le rectorait participe au sein de l'Office Publique pour la Langue Basque aux débats qui organisent le développement du bilinguisme. En Bretagne il pratique une rigoureuse politique d'obstruction.

Le succès de la Charte de la Langue Bretonne, "Ya d'ar brezhoneg" est cependant un petit motif de satisfaction. Karaez (Carhaix) est ainsi parvenu au niveau 3 du label et postule au niveau 4, devenant une vitrine du bilinguisme. Dans l'enseignement au niveau local, on arrive aussi à de belle réussite puisque Redon totalise 12% des élèves de classes maternelles et primaires en filières bilingues, 40% à Lanniliz.

Malgré tout sur 1,3 millions d'enfants scolarisés en Bretagne administrative, seuls 12 500 le sont dans des écoles bilingues, soit 1%. Pour être sauvée, l'UNESCO considère qu'il faut environ 30% d'une classe d'âge maîtrise et parle la langue. Un premier stade voudrait donc que l'on atteigne 10% des enfants scolarisés: c'est 10 fois le chiffre actuel, soit environ 120 000 enfants.

L'objectif de la région, non atteint, pour 2010 était de 20 000. Un déficit de 7500 élèves. 

Le bilinguisme ne s'est pas doté comme la réunification d'une association digne de ce nom. Il faudrait pourtant un "Bretagne Réunie" capable d'entraîner élus, associations, particuliers et entreprises dans la promotion de la langue bretonne et de son développement. Une question qui dépasse les appartenances particulières.

La création d'une telle association peut seule exercé un lobbying efficace à même d'inverser ce qui se passe aujourd'hui.

mercredi 11 mars 2009

Eirigi s'oppose à l'occupation de l'Irlande du Nord


Eirigi est un mouvement démocratique, socialiste et républicain irlandais dont le nom signifie "Insurrection !". Il est né en 2006 et est implanté en République d'Irlande, milite contre l'impérialisme occidental et pour la création d'une République irlandaise unifiée.

Contre la venue de Bush et Brown:


Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh appelle à la fédération autour de la réunification



Source : Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh
Porte parole: Gwenael Kaodan
Publié le 11/03/09

PLEUVIHAN — En réaction au sondage outrageusement « orienté » présenté dans Ouest-France du 8 mars et suite à l'éditorial de son directeur voulant nous faire accroire à l'intérêt du statut-quo, l'heure est à l'action. Aussi voici la teneur du courrier que nous venons d' envoyer à M Jean Yves BOURRIAU, Président de Bretagne Réunie.

Monsieur le Président,

En préalable à la réunion du 15 mars prochain à la Maison du Temps Libre à Saint Herblain (44), nous vous prions de trouver ci-dessous nos deux propositions pour engager au plus vite le processus de réunification de la Bretagne.

1. Que soit organisée une consultation populaire pour la réunification sur les territoires de Loire Atlantique et de La Bretagne B4 érigés en circonscriptions de vote.

2. Que l'agglomération nantaise soit érigée en communauté spécifique sur le modèle de villes comme Hambourg ou Brème.

Par ailleurs, devant la montée des oppositions de toutes sortes, les unes clairement exprimées [maires de Nantes et de Rennes, le « baron » Auxiette], les autres plus biaisées présentées par le journal Ouest-France, il apparait urgent de regrouper toutes les forces qui à des degrés divers se sont engagées dans le combat pour la réunification. C'est pourquoi nous suggérons qu'elles installent un Comité de lutte dans lequel elles siègeront de façon paritaire afin de défendre, devant l'opinion publique, et de présenter au gouvernement les deux propositins ci-dessus.

Recevez, Monsieur le Président, nos plus cordiales salutations.

Pour le bureau,

Le président,

J-L Le Mee. ■

Chants Nationalistes Bretons: "Gwir Vretoned"



"C'est pour vous, garçons, qu'ont été rassemblés les éléments de ce recueil. Vous cherchiez des aires de marche qui repris en choeur, scandent l'allure, font paraître plus léger le fardeau et plus courte l'étape.

Vous demandiez des mélodies graves et lentes pour fredonner à mi-voix, le soir venu, tandis que, serrés épaule contre épaule, autour d'un feu de braises, vous sentez monter du creux du vallon le froid avec la nuit.

Vous vouliez des chants rudes pour crier votre allégresse et la joie féroce de vivre, d'être jeunes et de vous voir appelés à un avenir exaltant.

C'est tout cela qu'on a essayé de vous offrir ici. Tout cela et autre chose aussi: l'amour du paus, l'orgueil de son passé, la foi en son destin.

Bouclez le sac, camarades ! Partez sur les routes de Bretagne, un refrain aux lèvres !

War Raok, Paotred !"

GWIR VRETONED

Gwir Vre-to-ned, tud a ga-lon, war sav !
Da gana gloar da Vreizh hor Bro. 
Ha da ziwall ten-zor ar yaouankizh:
 Ar yezh ar peoc'h hag ar frankiz. 

War sav ! War sav !

Da gana' bouez penn:
Breizh da virviken ! Breizh da virvikien !


O va Breizh, gant da douriou brudet,
Da Vor glas ha da venezhiou
Da vrug ruz he ha lann alaouret !

N'ezeus ket, 'vel e-touezh hor c'herreg,
A dud vat, seder ha nerzus;
N'ezeus ket, vel en hor Brezhoneg,
Soniou drant, gwerziou dudius.

Hon tud koz, tud leal ha santel,
Start evel hon dero kalet,
A ouezas mirout da Vreizh-Izel 
He brud vat, he nerzh, he c'hened

Bretoned, savomp hor c'halonou,
Ha touomp e talc'himp atao
Da vale war roudou hon tadou,
Keit ha ma 'z ay ar bed en-dro

Paotr Treoure

Daou soudard saoz lazhet


Daou soudard saoz zo bet lazhet disadorn da noz, e Massereene, da 25 km eus Belfast. Ouzhpenn an daou soudard bet lazhet gant tennoù mindrailherezigoù, e vefe bet gloazet daou soudard saoz all ha daou zegaser pizza a oa o kas boued d'ar c‘hazarn. Embannet en defe ar strollad "IRA-gwirion" bezañ kiriek eus an tennoù. Un disrann eus Arme Republikan Iwerzhon eo "IRA-gwirion" bet savet e 1997. Anavezet eo evit bezañ aozet unan eus grevusañ gwalldaolioù Iwerzhon, e Omagh e miz Eost 1998, a lazhas 29 den. Diouzhtu eo bet gouarnamantoù Londrez, Dulenn hag hini Norzh Iwerzhon oc‘h embann e oa aze un dagadenn a-enep argerzh ar Peoc'h en Iwerzhon. Abaoe Mae 2007 emañ ar Sinn Féin hag ar Strollad unanour demokratour bodet e gouarnamant Norzh Iwerzhon. "Fellout a ra dezho distruj argerzh nevez ar Peoc'h ha degas ar brezel en-dro en Iwerzhon" eme Gerry Adams, prezidant Sinn Féin, diwar-benn aozerien ar gwalldaol.

mardi 10 mars 2009

La destruction de la langue bretonne

Malgré les très républicaines précautions du spécialiste de la langue bretonne qu'est le communiste français François Broudic, elles n'enlèvent rien au panorama apocalyptique que dresse son rapport "Parler breton au XXIème siècle".

28% de locuteurs en moins sur une période de 10 ans. Un passage de 250 000 à 170 000. La région de fait se contente d'inaugurer les chrysanthèmes. En vérité aucune politique à la mesure de l'enjeu n'est prise, car aucun acteur politique ne considère en Bretagne que la langue bretonne soit une question d'importance. Tout au plus un petit souvenir sympathique. Ce qui entraîne un budget ridicule, une stratégie globale inexistante, une détresse de nombreuses familles victimes des persécutions de l'état malgré des luttes courageuses, dans l'indifférence des nouveaux zélateurs de la "diversité".

Le rapport de l'Office de la Langue Bretonne est encore plus implacable. Il compare le Pays Basque Nord et l'Alsace à la Bretagne. 

En 2008 la Bretagne a ouvert dans l'enseignement public 2 écoles. C'est 12,5 fois moins qu'en Alsace. Pour être au même niveau il eut fallu en ouvrir 25 cette année. 

En comparaison du Pays Basque Nord, pour être au même niveau, la Bretagne aurait dû ouvrir 200 sites sur les 4 dernières années, soit 50 par an. Le nombre d'ouverture de classes bilingues est ainsi 25 fois moins important sur l'ensemble de la Bretagne historique. 

Ainsi depuis 1999 le taux d'écoles bilingues sur le total des établissements publics est passé de 17% à 29%, ce taux est passé de 3% à  8% en Alsace, en Bretagne il est passé de 2% à 2,1% !!!

L'augmentation  est de 40% pour le Pays basque, de 166% pour l'Alsace mais de 5% pour la Bretagne !

En 2008 le nombre d'ouvertures de classes est tombé à 3, un des pires résultats jamais enregistrés à comparer avec les 15 ouvertures en 2000 et les 8 de 2007 déjà très en dessous de nos homologues basques et alsaciens.

L'office précise qu'en satisfaisant simplement la totalité des demandes enregistrées, ce serait une augmentation de 100% des effectifs qui aurait lieu. 

On constate donc que c'est l'immobilisme des élus bretons, singulièrement médiocres et muets comme à leur habitude malgré de singulières exceptions, et l'obstruction déterminée de l'Education Nationale française qui est à l'origine de cette absence de croissance et donc de la mort de la langue.

Le taux d'établissements publics bilingues est 4,5% dans le Finistère, terre historiquement très brittophone, soit 6 fois moins que le Pays Basque Nord.

Si les cours du soir ou par correspondance existent pour les adultes, chacun comprend bien que c'est dès les premières années qu'un plan de développement viable pour la langue bretonne peut assurer des résultats décisifs chez les bretons. En d'autres termes, c'est par l'existence d'un enseignement bilingue officiel doté d'un budget à la hauteur de l'enjeu que l'on peut espérer sauver le breton. Ajoutons à cela une stratégie de développement des sites bilingues en concertations avec tous les acteurs.

Si c'est ce que la logique indique, la réalité nous démontre que l'état français et les élus bretons pratiquent par conviction pour le premier, par médiocrité et suivisme pour les seconds, une politique de génocide de la langue bretonne.

Seules des actions organisées à l'encontre des organisations faisant barrage au développement de l'enseignement bilingue seraient à même d'infléchir la politique d'élimination de la langue bretonne. Ces organisations sont naturellement l'Inspection académique et le rectorat. 

Le dévouement des acteurs ne pourra rien si les décisions budgétaires et stratégiques à la mesure de la question ne sont pas prises. Aucun développement non rationalisé, basé sur le seul bénévolat et la non coordination ne peut mener à un changement de perspective global.

Pour reprendre le propos de Jean Yves Cozan: "On ne frappe pas un chien qui mord". Il faut donc frapper et frapper fort. La cause de la réunification est certes sympathique, mais elle ressemble également à un exutoire pour beaucoup de monde. La situation du breton dans l'enseignement est à un moment charnière.

Le choix est simple: se battre ou disparaître.

Lire le rapport:

http://www.ofis-bzh.org/upload/travail_paragraphe/fichier/191fichier.pdf