WAR SAV BREIZH c'est tout d'abord une action modeste. Une action cependant fondamentale, une action intellectuelle pour donner une nouvelle pertinence à l'idée nationale bretonne.
Nous observons avec bienveillance les activités des bretons qui, chacun de leur coté, tentent de sauvergarder ce qui pour eux importe et constitue "Breizh".
Mais ces initiatives dispersées voire désorganisées ne peuvent à terme constituer une alternative solide à même de relever le pays. Il faut avant d'agir, concevoir ce qui fonde Breizh. WSB n'hésite pas à proposer un nouveau terme, celui de BREIZHISME, équivalent du sionisme en terme conceptuel. C'est une réaffirmation qui se détache de l'indépendantisme. L'indépendantisme n'étant qu'une réforme technique et non une renaissance nationale comme WSB le désire.
Le terme "breton" n'est pas une garantie. Il recoupe trop de choses contradictoires voire hostiles pour suffire à définir pour nous une réalité de conviction nationale. C'est pourquoi le terme "Breizh", intégralement "breton" peut il le faire et qu'il a pour équivalent "Israël" (comme idée nationale).
Les objectifs de WSB sont tout d'abord de donner de la matière à l'idée nationale, de manière synthétique. WSB c'est un outil. Par la suite WSB pourra peut être élargir son champ d'action. Qui sait.
WSB n'est pas un parti, c'est un instrument au service d'une communauté d'idées.
WSB propose une vision intégrale pour un retour en force du nationalisme contre les approximations de certains acteurs ne maîtrisant pas les catégories conceptuelles et faisant de fait des fautes grossières en terme d'idées politiques pures. L'idée Breizhiste n'est ni de gauche ni de droite, elle est de Breizh. Le provincialisme ou le philosophisme excessif sont des travers issus de l'inaction, de l'amateurisme et surtout du discours sans portée concrète.
L'individualisme exhacerbé de certains éléments narcissiques confondant Breizh et fond de commerce, n'améliorant pas les choses et diluant les forces potentiellement mobilisables.
L'intellectualisme enfin qui paralyse l'action ou la limite à la communiquéïte ou à la commémorationnite aiguë, intellectualisme de communication de troisième ordre.
Plus que de parti politique, c'est d'action et de chantiers, de structures cohérentes bien encadrées et de formation élitiste que Breizh a besoin. Un combat intellectuel et culturel mais aussi parapolitique, qui aujourd'hui n'existe pas ou plus.
Sortir de l'ornière française droite-gauche, du provincialisme passéiste, de l'inaction, de la demi-mesure, voilà les urgences. Enfin certains veulent avancer à pas de velours. Il faut pour nous avancer discrètement d'un coté et brutalement de l'autre, faire preuve de pragmatisme mais aussi quand il le faut de détermination. Les fins calculs d'épicerie pour obtenir l'assentiment d'une population francisée avachie sont autant de vaines illusions sans lendemains qui au reste ont démontré leur nullité depuis 40 ans. C'est une élite déterminée, organisée, sûre d'elle même et intelligente qui pourra faire reculer le français et plus encore imposer sa vision. Car en ces temps critiques, les atermoiements de consciences humanitaires sur le démocratisme ou le respect des divergences est au mieux une fumisterie au pire une trahison. Si le terme élite choque certains, c'est qu'ils sont des admirateurs de la masse, de la foule. Or la foule est le produit du monde moderne, et la cause de toutes les dérives et de l'ère de la propagande appelée aujourd'hui "communication". L'élite pour nous est réelle, concrète, populaire, elle se forge par le travail et la patience. Elle n'a rien à voir avec une fausse élite qui par démagogie ne se donne pas ce titre, mais pollue la vie de Breizh depuis trop longtemps, composée de hobereaux sans stature, de valets commodes, de ploucs irrémédiables, d'opportunistes.
À violence jacobine, doit répondre par opposition une violence nationale. Le rapport de force ne connaissant pas les affres moraux des gâteux qui ont prouvé leur inefficacité.
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