"Le Premier ministre irlandais Brian Cowen devrait annoncer jeudi lors du sommet européen qu'il organisera un second référendum sur le traité de Lisbonne l'année prochaine, a-t-on appris de sources diplomatiques. Lire la suite l'article
L'Irlande a rejeté le 12 juin le traité qui doit réformer les institutions européennes, et a ainsi mis ainsi un frein aux efforts visant à améliorer la prise de décisions communes, alors que la réponse de l'UE à la crise financière est très attendue.
Selon des diplomates au fait des négociations, un accord a été conclu entre l'Irlande, la présidence française de l'UE et les services juridiques de Bruxelles pour que le Traité entre en vigueur en janvier 2010, dans l'hypothèse d'un "oui" irlandais lors de la seconde consultation.
Au terme de cet accord, l'UE garantirait à Dublin la possibilité de nommer un commissaire européen. Le traité de Lisbonne prévoit que le nombre de commissaires soit égal aux deux tiers du nombre de pays membres, alors que chaque Etat dispose aujourd'hui de son représentant à la Commission.
Cowen devrait également s'assurer, lors du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE des 11 et 12 décembre, que la politique nationale prédominera sur les règles communautaires dans plusieurs domaines sensibles en Irlande, tels que l'avortement, la fiscalité ou la neutralité militaire, ont ajouté des diplomates.
"La seule date qui sera mentionnée sera janvier 2010", a dit un diplomate.
"Nous n'attendons pas du Premier ministre irlandais Brian Cowen qu'il donne une date pour le (second) référendum parce qu'il s'agit d'une décision politique que lui et lui seul devra prendre", a-t-on ajouté de même source.
Selon un autre diplomate européen, il reste encore quelques détails à régler, mais l'accord général a été trouvé.
Les Vingt-sept Etats membres doivent ratifier le traité de Lisbonne ou "traité simplifié" avant son entrée en application. Seules l'Irlande, la République tchèque et la Pologne ne l'ont pas encore adopté.
Darren Ennis, version française Grégory Blachier"
Reuters
Donc en somme la démocratie eurocratique, c'est de faire voter jusqu'à ce qu'on ait la bonne réponse...
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