COMMUNIQUE
Source : OMEB
Porte parole: Gilles Delahaye
Publié le 27/11/08
RENNES/ROAZHON — Le départ de Didier Pillet de Ouest France est un peu comme le départ de Patrick Poivre d'Arvor de TF1. Un recul, voire un échec grave. Les chiffres mirobolants prennent aussi la poudre d'escampette comme l'audimat ou le nombre de visites du site. Une des erreurs classiques des grands groupes est de croire que personne n'est irremplaçable et que ce ne sont pas les hommes qui font et défont des entreprises mais les placements en bourse, les opérations financières et l'acquisition des concurrents ou d'amis biens placés dans les cercles du pouvoir.
Didier Pillet avait su attirer sur le blog de la rédaction du journal toutes les opinions, y compris celles des autonomistes ou les défenseurs des droits des pères ou des enfants. Il ne censurait pas. Il passait tout ce qui était écrit en français correct et dans le respect de l'opinion d'autrui.
Depuis son départ, le blog est au point mort. Le dernier fil lancé par Jean Lallouet, son pâle successeur, [Voir le site] remonte au 21 septembre avec un sujet aussi désuet et usé que le bac et l'Éducation nationale alors que le monde et la France sont aux prises avec des crises environnementales, économiques et politiques en bordure de la masse critique. Des révolutions technologiques sont aussi en train de bouleverser la donne de tous les pouvoirs. Finalement, l'intelligence collective est partie autre part. Sous d'autres blogs. Le grand journal ne méritait sans doute pas d'être une des branches qui donnent de tels fruits. ■
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