jeudi 26 février 2009

Le rapport Balladur: le point de vue de WSB

Service minimum donc pour nos chers technocrates parisiens qui auraient pu au final s'abstenir de faire un comité de réflexion qui s'est borné à de timides propositions.

Il faut bien être en France, dans un système républicano-monarchique, pour qu'une caste de privilégiés, les élus républicains, puissent avoir une si grande capacité de nuisance, une si grande inertie face au changement, le tout au nom de "l'intérêt général" ! 

L'hypocrisie est on le sait, une qualité française par excellence.

On ne touchera pas au département pour ne pas déranger ceux qui vivent de ce fromage aussi inutile que moisi. On ne touchera pas aux 36 000 communes. Le nombre comme les frontières des régions seront modifiées...Si les barons locaux le veulent bien. Bref on ne touchera à rien.

La réforme en France est impossible. Trop de gens vivent de ce système comme autant de rois Nègres. Comme en tout dans ce pays, le peuple désorganisé selon un méthodique plan de "délégation" républicaine laisse son avenir à des féodaux qui ont toujours une bonne excuse pour préserver leurs prébendes. Nos profiteurs font tourner leurs moulins à prière en évoquant la "République" comme un mantra à l'instar des moines tibétains pour écarter le démon de la modernité. Ces vieux bonzes sexagénaires aiment cette république de vieux cumulards qui le leur rend bien.

Le PS de l'alcoolique Martine Aubry annonce faire la liste des attaques "à la République". La république ce n'est même plus chez les français un système politique, c'est une église voire une secte. Tels des raëliens la "république" devient avec eux une entité abstraite flottant dans les airs et auquel tous doivent déférence. La Vierge elle même ! Il faut avouer qu'on nous dit assez de ne pas aller voir derrière ce mot ce qu'il y a en réalité de magouilles, de cliques affairistes, de politocards. Derrière ce brouillard des "valeurs républicaines" censé décourager le curieux trop audacieux par des mots grandiloquents, vivent en rapaces quelques centaines de milliers de gens du sérail cooptés ayant droit de vie et de mort sur la société civile.

Seul un coup de balais général pourra débarrasser le pays de cette nuée de vampires blanchis sous le harnais. Avec un coup de pied au cul en prime.

En Bretagne, pour une fois, avouons que nous avons fait exception. Les élus d'habitude si médiocres ont montrer un peu de vigueur pour s'unir sur une question consensuelle: la réunification. Et Dieu sait que c'est là un microscopique enjeu si l'on se compare à la Catalogne ou à l'Ecosse... Les patrons, oubliant leur réserve de gestionnaires fatigués, ont osé faire bloc. Les partisans célèbres de la diaspora servant de mercenaires médiatiques. La voix bretonne a sur ce coup ci existé, monolithique. 

Mais alors qu'arrivera t'il si cette belle unanimité ne donne rien ? 

Nous l'ignorons. Mais on peut dire d'ores et déjà que la France est une vieillerie que même des réformes au rabais terrorisent. Un bunker de privilèges ou règnent essouflés des vieillards sans imagination essayant de se survivre à eux mêmes. Des cumulards blindés, orgueilleux cuistres, qu'une bonne rafale de mitrailleuse aurait la vertu de remettre à leur place.

Car enfin en Europe en 2009, si rien ne peut advenir dans le calme serein des débats démocratiques, qui en Bretagne sont toujours fort courtois et posés, que faudra t'il à cette bande de sangsues pour comprendre qu'il est grand temps qu'ils dégagent et qu'il laisse la place au peuple ? Oui on sait que chez les jacobins parisiens, le peuple "ça pue, c'est sale, ça ne comprend rien". Mais c'est pourtant lui, excusez, qu'en démocratie dirige. La question n'est pas mince: il faut faire de la France une démocratie, non plus populaire comme en Corée du Nord, mais réelle comme en Espagne, en Allemagne, au Royaume Uni.

Les banlieues ne souffrent pas moins des mêmes comportements, non plus que les PMI PME. Tous confrontés à une même bande de technocrates omnipotents sans vision qui les pressurent pour rester en haut d'un cocotier tricolore.

Alors les bretons, s'ils n'obtiennent pas sur ce dossier satisfaction, sauront que seul les coups font avancer la France. C'est triste mais c'est ainsi.

Aucun commentaire: