Le magazine Forbes Asia vient de publier le classement des pays par ordre de pression fiscale. La France est classée pays le plus taxé du monde (35% pour les entreprises, 52% sur les salaires).
Un chiffre qui met hors jeu la rengaine sortie inlassablement par toutes les corporations de l'étatisme-archaïsme français sur la politique "ultra-libérale" dont souffrirait la France... En vérité c'est du poids de la fonction publique (6 millions de fonctionnaires) qui contraint à une telle politique de pillage de la société civile, sans parler du centralisme jacobin ruineux et de la gabegie dans des projets n'ayant pour vocation que de flatter la grandeur moisie de la France.
Il est vrai que pour maintenir un système qui cumule monarchisme présidentiel et stato-nationalisme de type soviéto-dirigiste, la seule solution est l'imposition généralisée des classes productives.
La caste dirigeante depuis l'éclatement de la crise n'a de cesse de pointer du doigt la gravité de la crise en Angleterre, tandis qu'en France "tout va mieux". C'est oublié que si le chomâge augmente en Angleterre, c'est un fait récent et dont les proportions sont inférieures à celles de la France qui elle cumule un chomâge à 8-9% depuis très longtemps. Et le cas de l'Angleterre très tourné vers la finance (15% du PIB) est particulier, on pourrait regarder d'autres pays nordiques ou souplesse et protection sociale vont de paire comme au Danemark, sans que l'on y connaisse les masses de fonctionnaires surprotégés aux dépends des populations laborieuses.
Mais tout est bon pour justifier la politique de destruction des classes productives au profit des élites étatistes et de leurs obligés de la fonction publique. Les syndicats s'y emploient avec ardeur, essayant de faire passer leurs misérables petits intérêts de corporation du moment pour une campagne favorables aux ouvriers, petits patrons, artisans et commerçants alors que la condition même du maintien de leurs privilèges reposent sur la taxation exponentielle dont sont victimes ces mêmes gens qui, il est vrai, ne sont ni représentés par le MEDEF (dont les cadres sortent des grandes écoles technocratiques, véritables relations incestueuses avec l'état français) ni par les syndicats qui sont réservés de facto à la fonction publique et encore moins les politicards gâteux.
Cela ne va pas sans conséquence: la surimposition appelle la surimposition. A mesure que le temps avance, la taxation paralysante ruine petit à petit les classes productives. La seule réponse à cette baisse tendancielle des revenus de l'impôt est l'augmentation de ceux-ci. Et c'est ce à quoi nous assistons. L'empire romain en est mort !
En vérité la "défense du service public" est surtout la "défense du sévice public". Mais les médias d'état, le grand patronat couchant avec l'énarchie, les syndicats, les corporations de fonctionnaires et les élus-fonctionnaires n'ont aucun intérêt à changer l'état des choses, bien au contraire.
Pour la Bretagne, la seule solution est la maîtrise de sa politique fiscale au plus vite. La démarche du breton Visan Ar Floc'h qui, sur la base du droit international démontrant selon la thèse de Louis Mélennec la non validité du traité de 1532, refuse de payer ses impôts à un état français aussi irresponsable que coûteux et irréformable est la bonne. Cette grêve de l'impôt est la solution d'avenir. Nos élus politiques, UDB en tête, ne faisant strictement rien pour obtenir une telle évolution: car on obtient rien en souriant mais en exigeant et en luttant ! Que l'autonomie financière soit un des axes majeur de tout parti breton digne de ce nom !
L'autonomie financière de la Bretagne n'est plus une lubie d'esthètes: c'est une urgence absolue si nous voulons éviter que la destruction d'entreprises et d'emplois se poursuive pour que le Moloch jacobin, le monstre étatique français, ne puisse d'avantage cannibaliser le peuple breton.
L'alliance contre-nature des nostalgiques de 1793 et de 1917 avec le vieux réflexe monarchique français a produit une clique pléthorique de prédateurs surprotégés se justifiant maladroitement par des tirades bolcheviques bien qu'ils vivent tels des nababs patronaux. Ces individus vont droit dans le mur. A nous de savoir si nous voulons sombrer avec le Titanic France ou nous en sortir sur le navire de secours Breizh.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h2x9sgwAUXZPQRpRtRMgLahUbxwQ
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