
Contrairement à la presse française en Bretagne qui s'extasie des allégeances variables et opportunistes de Kofi Yamgnane , la presse africaine se veut particulièrement ironique sur la nouvelle vocation togolaise de l'intéressé. Ce dernier élu "breton de l'année" par Armor Magazine a ainsi tout à la fois été breton, français et togolais. Mais toujours en fonction des opportunités électives et par ordre de grandeur. Dernier rebond, le maire de St Coulitz affirme vouloir se débarrasser de sa nationalité française, ce dont on ne l'accablera pas, maintenant que ses mandats sont clos. Une franchise comme cela se salue, avouons le.
Nous permettons cependant un regard ironique sur les naïfs de Bretagne qui, par démagogie, misérabilisme et mièvrerie, vantaien le "breton d'origine africaine" donnant au mot "celte" une définition insoupçonnée... A moins que des tribus gaéliques ou brittoniques se soient égarées sur les côtes du Togo, mais cela l'histoire ne le dit pas...
"Il ressort de cette ironie que les transfuges s’en retournent finalement à leur origine à l’apogée du revers de leur fuite, mais alors se pose la question du rôle que l’on devrait donner à l’enfant qui une fois la maison en feu la quitte pour celle du voisin et souhaite retrouver sa chambre une fois déçu de l’hospitalité du voisin…
Quand bien même l’Afrique ferait preuve de bassesses dans sa saisie du quotidien, exposerait des turpitudes, vicissitudes sociales, politiques, économiques etc... ; Qu'un enfant sera toujours le fils de sa mère même si fou ; Que la fraternité se doit de gouverner les esprits ; Que l’on ne saurait denier capacité et talent aux frères compétents ; il n’en reste pas moins que l’indignité, la bassesse ultime, la trahison de la jeunesse et acteurs locaux , se concrétiserait par la reconnaissance d’une action publique, politique de haut niveau à ce dernier.
De plus l’Afrique, le Togo, en l’espèce regorge de fils purs, dignes et forts de capacités, talents et compétences pour se voir supposé remis entre les mains de ceux qui hier, sous prétexte de quête d’avenir meilleur lointain, l’on indignement Abhorré, Sali, Trahi, Minimisé.
La responsabilité n’étant pas intransigeance, elle comporte néanmoins des choix qui nous marquent, enferment et la versatilité de ceux-ci, ne sont guère un gage de stabilité intellectuelle.
Monsieur Koffi Yamgnane, fils d'antan du Togo devrait se cantonner à porter des conseils aux administrateurs de son pays dit d’origine, si sa conscience envers ce pays le dérange, à moins qu’il soit de nouveau instrumentalisé, cette fois-ci pour déstabiliser une des terres de repos de ses ancêtres. "
Srce: visionafricaine.com
Mardi 31 Mars 2009 - 18:31
joseph tapa"
Voilà une analyse que les docteurs de la pensée unique n'oseront pas dans le très inquisiteur espace médiatique français...