samedi 9 mai 2009

Liste des maires marxistes et jacobin de Bretagne

Soutien la LCR (trotskystes-altermondialistes) pour les présidentielles 2007: 15 maires dont 12 en Cornouaille

Louis Rousseau, Locunolé (29)
Catherine Le Bras, Landeleau (29)
Yves Guillou, Saint Rivoal (29)
Laurent Mazurie, Saint Servais (29)
René Le Ru, Treglonou (29)
Michel Cadiou, Dineault (29)
Joël Piete, Loctudy (29)
Joël Le Roc'h, Locquirec (29)
Jean Bars, Lanildut (29)
Xavier Borel, Le Faou (29)
José Le Guélaff, Motreff (29)
Marcel Milin, Lanrivoare (29)


Michel Lissilour, Trebeurden (22)

Jean Marie Lucas, Le Chatelier (35)
Gilles de Bel Air, Noyal-Chatillon-sur-Seiche (35)

Parrainages Lutte Ouvrière (trotskystes orthodoxes): 10 soutiens, tous dans les Côtes d'Armor

Gérard Etiemble, Saint Donan (22)
Rémi Lorinquer, Carnoët (22)
Pierre Melguen, Tressignaux (22)
Michel Hinault, Yffiniac (22)
Gérard Quilin, Plounevez Moëdec (22)
Denis Charles, Tremeloir (22)
Annie Hourdin, Frehel (22)
Thérèse Perron, Loguivy-Plougras (22)
Jean Yves Unvoas, Trezeny (22)
Rolland Le Lostec, Saint Connec (22)

Parrainages Parti Communiste Français (post-Staliniens): 18 dont 11 dans les Côtes d'Armor

Marcel Le Panse, Plelauff (22)
Gérard Le Cam, sénateur (22)
Jean Derian, Ploufagran (22)
Noël Bernard, Begard (22)
Guy Perrot, SaintNicodème (22)
Jean Touarin, Tremel (22)
Pascal Vieilleville, Plounerin (22)
Gérard Lahellec, Conseiller régional (22)
Ange Herviou, Rostrenen (22)
Rémy Moulin, Ploufragan (22)
Loïc Le Noane, Le Foeil (22)

Gaëlle Abily, Conseillère régionale (29)
Marcel Coant, Scrignac (29)
Éric Le Bour, Conseiller régional (29)
Jean Claude Jolivet, Treguennec (29)

Gérard Perron, Hennebont (56)

Jean Louis Le Corre, Trignac (44)
Micheèle Picaud-Jego (44)

Parrainages Parti des Travailleurs (républicano-trotskystes): 7 dont 5 dans les Côtes d'Armor

Thierry Le Guevellou, Saint Adrien (22)
Gérard Le Vincent, Pont-Melvez (22)
Yves Allain, Saint Michel de Plelan (22)
Daniel Moisan, Plestan (22)
José Bertho, Tramain (22)

Jacques Le Goff, Treogat (29)

Yvonnick Racouet, Treal (56)

Parrainages pour José Bové (Marxistes - altermondialistes - écologistes): 8 dont 3 dans le Finistère et 3 dans les Côtes d'Armor

Jean Paul Auffray, Gomene (22)
Vincent Murnin, Tremargat (22)
Yolande Barbedette, Plesidy (22)

Ernest Greec, Plouneour Menez (29)
Jean Pierre Jeudy, Président Communauté de Communes du Poher (29)
Jean Luc Uguen, Cleder (29)

Jean Paul Le Duc, Saint Thuriau (56)

François Bertin, maire délégué de la commune associée de Brain-sur-Vilaine (35)

Conclusion

Les Côtes d'Armor donne des parrainages à toutes les listes marxistes, quelles qu'elles soient. On note cependant qu'elle soutient très fortement les marxistes à l'ancienne à savoir dans l'ordre: le PCF, Lutte Ouvrière, le Parti des Travailleurs. Elles sont en revanche imperméables à la LCR (NPA).

Le Finistère ne soutient que la LCR mais ce de façon massive et localisée sur la Cornouaille (Moitié Finistère Sud). On note un léger soutien à José Bové. Elle est imperméable aux marxistes orthodoxes.

Le Nord Finistère est imperméable aux listes marxistes ou gauchistes.

L'Ille et Vilaine est imperméable aux listes marxistes ou gauchistes.

Le Morbihan est imperméable aux listes marxistes ou gauchistes.

La Loire Atlantique est imperméable aux listes marxistes ou gauchistes.

Le Parti Communiste Français bénéficie d'un soutien important dans le 22 en raison de son implantation historique dans le département. En dehors il est inexistant sauf dans des villes historiques du parti comme Scrignac ou Hennebont.

Lutte Ouvrière n'existe que dans le 22 ou il bénéficie d'un soutien important qui ne peut s'expliquer que par la présence d'une cellule organisée et d'une sympathie de la part des élus puisqu'elle fait concurrence en termes de parrainages au PCF. L'influence de LO dans le 22 est comparable à celle de la LCR dans le Sud Finistère.

La LCR (NPA) n'existe que dans la moitié Sud du Finistère, ce qui s'explique par l'absence du PCF historiquement dans la région mais aussi de l'inexistence de Lutte Ouvrière. Cela s'explique aussi par la différence de style entre une LCR à la communication "décontractée", donc un gauchisme plus libertaire, constat que recoupe un parti socialiste fort et des partis marxistes ou gauchistes faibles. 

Le Parti des Travailleurs est seulement soutenu dans le 22 mais deux fois moins que LO. 

Globalement on dira donc que seul département des Côtes d'Armor est réellement politisé. Ce département est sous l'influence de mouvements politiques marxistes hiérarchisés, radicaux et orthodoxes qui laisse entrevoir un conservatisme militant et organisé certainement du à une génération âgée issue de la fonction publique élevée dans une certaine tradition, tradition visiblement peu reprise par la jeunesse puisque la LCR n'y existe pas. Il s'agit donc essentiellement de notables jacobins et marxistes assez âgés avec une vision assez autoritaire et passéiste.

La seule autre zone politisée est le Finistère Sud qui soutient exclusivement la LCR. Cela ne peut donc constituer le signe d'une politisation profonde, mais plutôt de l'identification à un parti précis et plus spécialement à Olivier Besancenot. On peut en déduire que cette identification laisse entrevoir une auto-perception infantile puisque c'est l'âge de Besancenot, son refus de l'autorité mais aussi une plus grande attention de la part de l'état qui caractérisent le personnage qui séduit surtout des étudiants ou des fonctionnaires syndicalistes libertaires. Le propre de la LCR est sa désorganisation chronique et son incapacité à recruter des cadres de la fonction publique. On en retire que ces soutiens sont assez jeunes, précaires ou assistés, avec une vision de maternage et d'angoisse.

vendredi 8 mai 2009

Conseil Culturel de Bretagne noyauté

"Le CCB rassemblant la très grande majorité des associations culturelles bretonnes, fondé sur la Déclaration universelle des droits de l'homme et tous les droits humains qui en découlent, et donc aussi sur les droits des migrants, des travailleurs étrangers et des réfugiés notamment, considère que l'identité bretonne tire sa légitimité de la solidarité entre les différents peuples et cultures dans le monde."

C'est ce que déclare le Conseil Culturel de Bretagne. Pour lui donc les droits de "l'autre", quelqu'il soit, équivalent ceux de l'autochtone. C'est le triomphe du relativisme, du "tout vaut tout". L'enseignement du turc ou de l'anglais vaut bien celui du breton en Bretagne. Il n'y a plus que des opprimés et d'abord ceux qui ne sont pas "nous". Et le CCB, dont l'objet est tout de même de défendre et promouvoir l'action culturelle bretonne, semble conforter cette capitulation. Summum de la haine de soi apprise par le maître, ultime stade du colonialisme, l'identité bretonne n'a de valeur que parce qu'elle se refuse à être primordiale chez elle, parce qu'elle s'abandonne à tout sauf à elle même. Ce libéralisme de la naïveté a désormais valeur d'oukase, d'éthique. S'abdiquer est vécu comme la plus haute vertu morale, être selon une antériorité un vice, voire une pornographie.

Le fait breton est désormais par ceux qui s'en revendiquent un accessoire parmi d'autres. Un accessoire d'une modernité dont les exigences sont ailleurs ou point n'est besoin d'être selon une transcendance collective pour vivre. C'est la triste conséquence de l'ère libéralo-progressiste ou le marché et le droit forment les deux jambes de la "civilisation" guérie du "nous". Dans ce nouvel ordre on tolère les reliquats du précédent, les vieilles formes et vieux atours, les vieux accents et les vieilles coutumes. Il s'agit de ne pas violenter l'autochtone que l'on doit acclimater au nouveau règne despotique du néant culturel, car la culture n'y est plus que périphérique à l'organisation sociale dont l'axe se forge dans la neutralité étatique et juridique ainsi que l'échange commercial. La culture dans les démocraties de marché sont devenues des loisirs. L'individualisme triomphe mais sans les hommes et sans les peuples: ils sont bannis, persécutés, rejetés. Il n'y a plus de "nous" dans le monde moderne libéral et progressiste, il n'y a plus que des "je". 

Le Conseil Culturel de Bretagne est peut être donc "culturel" dans le sens ou il anime à la marge une minorité encagée. La minorité bretonne y survit à coté de la minorité anglaise, la première avec un peu plus de poids en raison des vestiges du passé que par ailleurs le relativisme stato-juridique s'emploie à minimiser et dissiper. Ce conseil suit une pente équivoque qui aura des précédents. Car en admettant aussi aisément l'absolue minorisation du fait breton, son absolue relativité, le fait qu'il n'a le droit de survivre que parce que d'autres vivent avec force sans aucun doute sur cet impératif de vie, le CCB ratifie la mort réelle de la culture bretonne comme force d'action collective incontournable en Bretagne. C'est ainsi que le CCB annonce pour demain le Conseil Culturel Marocain de Bretagne, le Conseil Culturel Turc de Bretagne, le Conseil Culturel Français de Bretagne en attendant le Conseil Culturel Américain de Bretagne, tout cela à hauteur égale de traitement budgétaire, peut être conditionné par le poids des clientèles électorales reposant sur les rapports de force de la post-société traditionnelle, donc in fine sur la puissance économique et politicienne. 

Le Conseil par un tel aveu nous fait voir comment une autre culture, un autre fait de civilisation, la "culture française" ne sent pas l'obligation d'admettre un tel relativisme, comment il domine sans se poser de question, comment il envahit sans excuse. Le fait culturel français en effet n'a pas besoin de programme spécifique pour triompher. Il s'efface encore moins devant les autres. La France avance son exception culturelle qui domine tant en Bretagne à coté de celle en provenance d'Outre Atlantique, le silence des violentés est abyssal. Mais les Apaches martyrisés ont encore un peu de vigueur pour appeler à définitivement les aplatir, d'aider "l'autre", c'est à dire concrètement le colonisateur, à se faire respecter pour le cas ou il ignorerait d'imposer sa poigne conquérante.

Nous nous excusons chez nous de vivre et d'avoir la primeur d'être pour ce que nous sommes. Si cette phrase avait émané d'un tiers hostile à la Bretagne, on ne s'en serait pas offusqué, ou du moins pas exagérément. Mais c'est la voix de la culture bretonne, de l'organisation de la vie culturelle, qui s'exprime. Sans que personne ne s'étonne de ce que le suicide soit désormais l'horizon philosophique de nos supposés sauveteurs. C'est l'ère du "droit" selon la fameuse phrase "la liberté des uns commence ou s'arrête celle des autres". Et bientôt nous aurons d'autres défenseurs du droit comme celui du "Conseil Culturel des Non Bretons" qui demandera, en toute "légitimité", le droit de ne pas être mis en présence de tout ce qui peut être breton, par refus d'une insupportable exclusivité, au nom d'une obligatoire neutralité et du droit à la différence. Tout cela serait légal et tout cela serait en "Bretagne". 

Il aurait suffit de promulguer l'expropriation des bretons de leur terre et de leur passé. Cela aurait eu le mérite de la clarté. Mais une telle netteté aurait eu aussi pour effet le choc de l'objectif final. Mieux vaut alors, en attendant, ménager ces dernières tribus en les assurant des "considérations" et "marques d'attention" d'usage, guettant le moment ou enfin l'on pourra achevé ce vieux propriétaire gênant dont on lorgne la maison. Après tout le président de Région Le Drian ne satisfait il pas de l'arrivée chaque année de nouveaux venus qui viendront prendre part au partage des vêtements du mort comme jadis les légionnaires avec la tunique du Christ ?

La république comme bouée de sauvetage

jeudi 30 avril 2009

Brest la parisienne

Cuillandre, maire socialiste et franc maçon a fait voter non aux voeux pour la réunification de la Bretagne lors d'un conseil municipal de la ville de Brest.

Cuillandre fait partie du réseau jacobin emmené par Maille, Poignant, Auxiette, Batteux, Ayrault dont l'objectif est la destruction des spécificités ethniques de la Bretagne.

Le Nationalisme français se radicalise

mardi 28 avril 2009

Communication de Corsica Libera

Suite aux interpellations de militants de Corsica Libera d'hier, de nouveaux rassemblements sont organisés devant les commissariats d'Aiacciu, de Portivechju et de Bastia, ce soir (mardi) 19h.

Meeting di Corsica Libera è Serata per i Patriotti, Samedi 2 mai 2009 à Migliacciaru : http://www.facebook.com/event.php?eid=77035167333

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